lundi 29 juillet 2013

LA LISTE

LA LISTE

Sous le titre « Matières pour le Traitement et la Clarification », les points traités dans mon essai de la question sociale, ont été classés sur la base suivante :

la couverture du livre (le jour du jugement)
1- La sécurité alimentaire et de subsistance, les mécanismes et les systèmes qui la garantissent et qui sont de nature à la diffuser et à l’appliquer, et les relations qui renforcent sa pérennité.

2- Rétablir les liens entre l’éducation et l’enseignement, et faciliter leur lancement ensemble afin de garder leur importance vis-à-vis l’un de l’autre, car il n’y a pas de dignité à une éducation sans savoir et il n’y a pas d’honneur à un savoir sans éducation.

3- Assurer les facteurs de garantie et de sécurité au cœur même des relations existant entre le pouvoir sous toutes ses institutions et le peuple avec toutes ses catégories et classes.


4- Les domaines d’action des cerveaux talentueux, des éléments innovants et les opportunités d’emploi de l’énergie ouvrière.


5- Subventionner les produits de première nécessité comme l’habitat, la nourriture, les médicaments, l’éducation et l’hospitalisation, et élargir le cercle des valeurs nécessaires de façon continue afin qu’il comprenne de plus en plus de produits de luxe, pour créer les conditions de la croissance, du progrès et de la prospérité, dans le cadre de rythmes réguliers et de formules étudiées.

6- Légaliser sous forme de lois, les valeurs morales et les rendre obligatoires, et en premier lieu, la grandeur d’âme, la pudicité et la galanterie, la magnanimité, l’honnêteté, la fidélité, le secours, l’altruisme, la justice, la charité, les liens du sang, l’accueil de l’hôte, l’assistance au voisin, les conciliations, la recommandation du bien et l’interdiction de l’adultère et des choses blâmables, la conduite éclairée par l’inspiration de Dieu, la rectitude dans tous les cas, le courage et la générosité, la foi, le respect des obligations, la doctrine et le Jihad, la lecture du Coran, la fréquentation des mosquées. Tout cela a pour but de faire porter à l’humanisme de l’homme, une responsabilité sociale obligatoire qui fait de la communauté un surveillant de l’individu, le rendant responsable de ce qu’il fait et l’autorisant à agir à son égard. Le maître de l’individu est son seigneur et ce à travers les concepts de la justice et de la charité et non selon ses caprices, son Démon et ses passions. Il n’y a absolument pas de responsabilité individuelle sans cadres et répercussions sociaux. Car rien ne doit émaner de l’homme que ce qui convient à la communauté, sinon elle a le droit et le devoir de l’arrêter et de s’y opposer.

7-  Les relations équilibrées avec les Nations Unies en tant qu’organisation internationale qui ne connaît pas les bases de la justice, qui doit être au-dessus de l’iniquité, de la tromperie et de la ségrégation ; les relations avec les pays du monde islamique et avec les forces colonialistes pacifistes, et les forces sionistes américaines et israélites.[1]  

8- Les limites, les compétences, les activités des forces de sécurité, de l’armée, des renseignements et des formations de secours.

9- Définir et orienter les sources de revenus, du trésor, des prêts et des emprunts.




[1] C’est-à-dire les relations de chicanes et de lutte, sur la base de « Le Démon et un ennemi pour vous. Considérez le comme un ennemi » [Le Créateur, 6].

10- Réorganiser le Service des Impôts, l’administration des facilités, le système des douanes, les échanges, les banques, les financements et les adapter aux concepts islamiques.

11- Faciliter les formalités des relations économiques et les relations entre les gens pour ce qui touche leurs revenus, internes et externes, qui ne contreviennent pas aux limites établies par Dieu.

12- Élaborer les principes de conduite et les bases des rapports légaux musulmans pour avoir des activités dans les domaines de l’industrie, du commerce, de la production générale agricole, industrielle et intellectuelle, et de l’innovation technique civile et militaire.

Sous le titre – les Interdits – la liste a compris les points suivants :

1- Interdire toutes sortes d’échanges d’intérêts et de rapports avec les forces qui combattent l’Islam dans le monde, et rompre les liens avec les sociétés qui leur apportent de l’aide ou leur payent des impôts.

2- Interdire les formes de provocation et d’appel à la sédition,[1] ses aspects extérieurs, les raisons qui y poussent, la propagande en sa faveur et les activités qui ont lieu dans son cadre.

3- Interdire l’exposition, la vente, l’achat, l’impression, la diffusion et l’importation des disques, (C.D.) rubans, films et autres enregistrements contraires aux constantes islamiques, concernant la doctrine et les mœurs.

4- Interdire toutes les professions, les activités financières, les opérations et les échanges ayant pour base l’usure, le gain illicite et les profits tirés de l’alcool et des stupéfiants.

5- Interdire les insultes, les privations, la torture, la provocation et l’effarouchement des prisonniers et des détenus, de quelque façon et pour quelque raison que ce soit, depuis leur arrestation jusqu’au moment de leur jugement. Interdire de leur appliquer des peines non indiquées ou non justifiées par la Loi de Dieu, loin de toute forme de pression ou de coercition.




[1] Le Prophète de Dieu a dit : « La sédition est dormante. Que Dieu maudisse celui qui l’a réveillée »

6- Interdire les actes qui visent à faire peur, le terrorisme, la diffusion de la crainte, la menace contre la sécurité, le quotidien, en vue d’assurer la sécurité des citoyens paisibles et des étrangers résidents. Interdire de les suspecter et de s’attaquer à eux, et de leur faire supporter les conséquences des actions de leurs supérieurs, car celui qui entre dans les pays de l’Islam en fait part, ou alors il est imposé.

7- Interdire toute activité qui fait sortir tous malentendus sectaires du cercle des idées et du dialogue vers le cercle de la sédition et des querelles, et considérer la secte de l’individu comme un choix personnel et l’un des droits de s’exprimer, dans lequel l’État n’a rien à voir. Les pratiques de l’État, ses bases et ses méthodes, émanent toutes de ce que décident les connaisseurs de la politique générale, de l’administration et de la planification, conformes aux constantes des résolutions de la Charia islamiques. Ces connaisseurs – les fouqaha’ – ont des capacités référentielles et des degrés élevés d’imamat, reconnus au niveau de la nation et de l’expérience.

Outre ce qui précède, la liste[1] a comporté des points importants classés sous le titre des « devoirs » :

1- Imposer le droit de séjour fixe, le travail dans le secteur public, la citoyenneté totale, le droit de possession pour tout Musulman hanif[2] ou tout Chrétien de tendance non laïque, pourvu qu’il soit droit, au registre pur, ayant séjourné cinq ans dans le pays.

2- Imposer la Zakat monétaire et l’impôt du cinquième sur les profits extras, autres que ceux soumis à la Zakat ; les considérer comme des sources de revenus fixes, et en confier la gestion à des responsables sûrs, du genre des fouqaha’, qui apportent l’assistance aux situations difficiles ou misérables, et qui les investissent dans des projets qui leur permettent de subvenir aux besoins des nécessiteux. Ils soutiendront, aussi, la spécialisation dans la jurisprudence et les dépenses sur des projets de l’infrastructure culturelle islamique et le bien public. Chaque école islamique aura son comité qui collectera la Zakat selon sa propre idée. Ici, l’État n’a pas à intervenir tant que la Doctrine et la Charia sont respectées et que la jurisprudence est dans les limites de ces dernières.




[1] Dans ce livre sont donnés quelques points que j’ai voulu comme exemples et modèles. La liste complète qui est expliquée et clarifiée est sous presse dans un livre spécial consacré aux articles fondamentaux de la constitution islamique.
[2] Le Musulman hanif n’est pas laïc ; il ne vante pas la démocratie fausse au lieu de l’Islam, et il ne s’écarte pas de la Religion de Dieu, ne serait-ce d’un pouce.


3- Mettre le cinquième ajouté dans le budget général de l’année passée dans la Caisse spéciale du Secours Islamique pour soutenir les fronts des guerres imposées aux pays musulmans et pour aider à faire face aux catastrophes et désastres.

4- Imposer les droits de la femme indiqués dans la Charia du Très Haut, d’une façon qui enlève à l’époux le pouvoir basé sur le prétexte de la préséance et le ramener aux provisions de la Loi afin d’empêcher l’injustice et la tyrannie de l’homme, sa mauvaise utilisation et son ignorance des articles de la loi. Ainsi, le système de vie des époux sera-t-il soumis à la loi légale qui fixe les limites, les droits et les obligations et qui prévoit, pour le contrevenant, les sanctions qui conviennent. La femme jouira alors de ses droits dans le vaste cercle légal établi entre ses droits et ses devoirs.[1] Elle sera libérée de ce que l’homme lui impose de son propre fait loin des enseignements de Dieu. Elle sera libérée des pressions qui la poussent vers la débauche occidentale, les agissements bestiaux, la licence et l’humiliation de la dissolution.

5- Imposer la liberté des media qui sont objectifs, loin de la corruption, de la désinformation, de la soumission, de l’opportunisme et du chantage.

Il est dit dans la conclusion de cette liste :

Étant donné la voracité de l’agression sioniste occidentale qui convoite les terres des Musulmans et leurs richesses, et la brutalité des invasions barbares juives américaines de nos patries, de nos hommes, de notre culture et de notre civilisation, de nos idées et de nos habitudes, de notre réalité et de notre vie.

Étant donné que l’ennemi athée, laïc, démocratique et pervers a réussi à soumettre nos gouvernements à sa volonté et à les faire marcher selon ses programmes et plans, ses objectifs et ses ambitions, il est du devoir des Musulmans ayant les moyens de se lever en rangs serrés pour défendre le Pacte de Dieu et le nœud de l’Islam, après que les athées du siècle ont pris pour objectif le Livre de Dieu, qu’ils ont violé les lois sacrées des Musulmans, et que nous soyons arrivés au point où Dieu, le Très Haut, distingue l’hypocrite du bon, où celui qui devient incrédule sort de la religion et où les croyants sont confirmés.

Les hommes ont le même corps même si leurs actions sont différentes, leurs besoins contradictoires, leurs âmes diverses et leurs destins éloignés.

Les nations sont ce que sont leurs croyances. Ceux qui ont cru en Dieu et ne lui ont associé personne, qui ont cru en Muhammad comme Prophète et comme dirigeant, au grand Coran comme Livre et comme référence, qui se sont levés comme des mouhajidines, qui ont fait le bien, ceux-là constituent une seule nation et il n’y a pas d’Islam pour les autres, à la lumière de cette réalité, nous n’avons d’autres échappatoire, sur terre comme au ciel, de la colère de Dieu et de l’injustice des oppresseurs, qu’en avançant fermement sur la voie de l’Islam et qu’en s’attachant avec force à son glorieux Livre. L’objectif et la source du bien, de la lumière et de la sécurité, C’est Dieu seul, celui qui fait avancer et reculer, et tout mouvement visant la renaissance et toute conception politique visant le progrès, qui choisit une autre voie que la sienne, et un critère autre que sa satisfaction, est une orientation diabolique hypocrite qui cherche, motivée par les démons et les Iblis, à faire prévaloir le mal sans Dieu, en vue d’attirer les insouciants vers les égarés et les incrédules.

La nation islamique est confrontée à un ennemi qui possède les moyens de la force et de la coercition, et de la trahison, qui n’a pas eu son semblable par le passé. Ceci nous pousse davantage à recourir au Tout Puissant des cieux et de la terre comme base pour sauver la vie ici-bas.

Ceci rend la rectitude envers les Très Haut et le respect de ce qu’il a dicté, de son inspiration et de sa révélation, le seul moyen de gagner sa satisfaction dans la vie future.

Nous sommes, avec Dieu, une force que nul ne peut vaincre sur terre ni dans le temps.[2]

Nous sommes, sans Dieu, une nation faible, distraite, conduite par l’injustice, dominée par la privation, menée par les calamités, la crainte et la tyrannie.

Le fait que l’Islam est toujours fort et grand, vivant et riche, brillant, parfait et génial, non atteint par le mal ni par les troubles, inchangé, en dépit de ce que ses fils ont connu ; en dépit des différends aigus et des animosités lassantes entre ses adeptes ; en dépit des opinions contradictoires et des écoles diverses, des groupes dissidents et des attitudes et des sentiments faibles et insouciants, en dépit de ses communautés, est une preuve éclatante qu’il est la Religion de Dieu. Chaque fois que des conflits ont éclaté dans telle ou telle communauté, ces conflits ont été la cause de sa disparition. Il en est de même des doctrines et des religions. Si cette religion n’était pas celle de Dieu, la situation de ses fils et leurs différents auraient suffi à l’abattre. Le fait que cette religion soit restée en dépit des divisions, est un témoignage sur son caractère divin et une preuve de sa pureté et de son caractère céleste.



[1] C’est un cercle musulman béni, ni oriental ni occidental, ni injuste et oriental, ni pervers et  occidental.
[2] « … et il était équitable pour nous de secourir les croyants » [Les Romains, 47].

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