LA LISTE
Sous le titre
« Matières pour le Traitement et la Clarification », les points
traités dans mon essai de la question sociale, ont été classés sur la base
suivante :
![]() |
la couverture du livre (le jour du jugement) |
2- Rétablir les
liens entre l’éducation et l’enseignement, et faciliter leur lancement ensemble
afin de garder leur importance vis-à-vis l’un de l’autre, car il n’y a pas de
dignité à une éducation sans savoir et il n’y a pas d’honneur à un savoir sans
éducation.
3- Assurer les
facteurs de garantie et de sécurité au cœur même des relations existant entre
le pouvoir sous toutes ses institutions et le peuple avec toutes ses catégories
et classes.
4- Les domaines
d’action des cerveaux talentueux, des éléments innovants et les opportunités
d’emploi de l’énergie ouvrière.
5- Subventionner
les produits de première nécessité comme l’habitat, la nourriture, les médicaments,
l’éducation et l’hospitalisation, et élargir le cercle des valeurs nécessaires
de façon continue afin qu’il comprenne de plus en plus de produits de luxe,
pour créer les conditions de la croissance, du progrès et de la prospérité,
dans le cadre de rythmes réguliers et de formules étudiées.
6- Légaliser
sous forme de lois, les valeurs morales et les rendre obligatoires, et en
premier lieu, la grandeur d’âme, la pudicité et la galanterie, la magnanimité,
l’honnêteté, la fidélité, le secours, l’altruisme, la justice, la charité, les
liens du sang, l’accueil de l’hôte, l’assistance au voisin, les conciliations,
la recommandation du bien et l’interdiction de l’adultère et des choses blâmables,
la conduite éclairée par l’inspiration de Dieu, la rectitude dans tous les cas,
le courage et la générosité, la foi, le respect des obligations, la doctrine et
le Jihad, la lecture du Coran, la fréquentation des mosquées. Tout cela a pour
but de faire porter à l’humanisme de l’homme, une responsabilité sociale obligatoire
qui fait de la communauté un surveillant de l’individu, le rendant responsable
de ce qu’il fait et l’autorisant à agir à son égard. Le maître de l’individu
est son seigneur et ce à travers les concepts de la justice et de la charité et
non selon ses caprices, son Démon et ses passions. Il n’y a absolument pas de
responsabilité individuelle sans cadres et répercussions sociaux. Car rien ne
doit émaner de l’homme que ce qui convient à la communauté, sinon elle a le
droit et le devoir de l’arrêter et de s’y opposer.
7- Les relations équilibrées avec les Nations
Unies en tant qu’organisation internationale qui ne connaît pas les bases de la
justice, qui doit être au-dessus de l’iniquité, de la tromperie et de la
ségrégation ; les relations avec les pays du monde islamique et avec les
forces colonialistes pacifistes, et les forces sionistes américaines et
israélites.[1]
8- Les limites,
les compétences, les activités des forces de sécurité, de l’armée, des
renseignements et des formations de secours.
9- Définir et
orienter les sources de revenus, du trésor, des prêts et des emprunts.
[1] C’est-à-dire les
relations de chicanes et de lutte, sur la base de « Le Démon et un
ennemi pour vous. Considérez le comme un ennemi » [Le Créateur, 6].
10- Réorganiser
le Service des Impôts, l’administration des facilités, le système des douanes,
les échanges, les banques, les financements et les adapter aux concepts islamiques.
11- Faciliter
les formalités des relations économiques et les relations entre les gens pour
ce qui touche leurs revenus, internes et externes, qui ne contreviennent pas
aux limites établies par Dieu.
12- Élaborer les
principes de conduite et les bases des rapports légaux musulmans pour avoir des
activités dans les domaines de l’industrie, du commerce, de la production
générale agricole, industrielle et intellectuelle, et de l’innovation technique
civile et militaire.
Sous le titre –
les Interdits – la liste a compris les points suivants :
1- Interdire
toutes sortes d’échanges d’intérêts et de rapports avec les forces qui
combattent l’Islam dans le monde, et rompre les liens avec les sociétés qui
leur apportent de l’aide ou leur payent des impôts.
2- Interdire les
formes de provocation et d’appel à la sédition,[1] ses aspects extérieurs,
les raisons qui y poussent, la propagande en sa faveur et les activités qui ont
lieu dans son cadre.
3- Interdire
l’exposition, la vente, l’achat, l’impression, la diffusion et l’importation
des disques, (C.D.) rubans, films et autres enregistrements contraires aux constantes
islamiques, concernant la doctrine et les mœurs.
4- Interdire
toutes les professions, les activités financières, les opérations et les échanges
ayant pour base l’usure, le gain illicite et les profits tirés de l’alcool et
des stupéfiants.
5- Interdire les
insultes, les privations, la torture, la provocation et l’effarouchement des
prisonniers et des détenus, de quelque façon et pour quelque raison que ce
soit, depuis leur arrestation jusqu’au moment de leur jugement. Interdire de
leur appliquer des peines non indiquées ou non justifiées par la Loi de Dieu,
loin de toute forme de pression ou de coercition.
[1] Le Prophète de
Dieu a dit : « La sédition est dormante. Que Dieu maudisse celui
qui l’a réveillée »
6- Interdire les
actes qui visent à faire peur, le terrorisme, la diffusion de la crainte, la
menace contre la sécurité, le quotidien, en vue d’assurer la sécurité des
citoyens paisibles et des étrangers résidents. Interdire de les suspecter et de
s’attaquer à eux, et de leur faire supporter les conséquences des actions de
leurs supérieurs, car celui qui entre dans les pays de l’Islam en fait part, ou
alors il est imposé.
7- Interdire
toute activité qui fait sortir tous malentendus sectaires du cercle des idées
et du dialogue vers le cercle de la sédition et des querelles, et considérer la
secte de l’individu comme un choix personnel et l’un des droits de s’exprimer,
dans lequel l’État n’a rien à voir. Les pratiques de l’État, ses bases et ses
méthodes, émanent toutes de ce que décident les connaisseurs de la politique
générale, de l’administration et de la planification, conformes aux constantes
des résolutions de la Charia islamiques. Ces connaisseurs – les fouqaha’ – ont
des capacités référentielles et des degrés élevés d’imamat, reconnus au niveau
de la nation et de l’expérience.
Outre ce qui
précède, la liste[1]
a comporté des points importants classés sous le titre des
« devoirs » :
1- Imposer le
droit de séjour fixe, le travail dans le secteur public, la citoyenneté totale,
le droit de possession pour tout Musulman hanif[2] ou tout Chrétien de
tendance non laïque, pourvu qu’il soit droit, au registre pur, ayant séjourné
cinq ans dans le pays.
2- Imposer la Zakat
monétaire et l’impôt du cinquième sur les profits extras, autres que ceux soumis
à la Zakat ; les considérer comme des sources de revenus fixes, et en
confier la gestion à des responsables sûrs, du genre des fouqaha’, qui
apportent l’assistance aux situations difficiles ou misérables, et qui les
investissent dans des projets qui leur permettent de subvenir aux besoins des
nécessiteux. Ils soutiendront, aussi, la spécialisation dans la jurisprudence
et les dépenses sur des projets de l’infrastructure culturelle islamique et le
bien public. Chaque école islamique aura son comité qui collectera la Zakat
selon sa propre idée. Ici, l’État n’a pas à intervenir tant que la Doctrine et
la Charia sont respectées et que la jurisprudence est dans les limites de ces
dernières.
[1] Dans ce livre
sont donnés quelques points que j’ai voulu comme exemples et modèles. La liste
complète qui est expliquée et clarifiée est sous presse dans un livre spécial
consacré aux articles fondamentaux de la constitution islamique.
[2] Le Musulman hanif
n’est pas laïc ; il ne vante pas la démocratie fausse au lieu de l’Islam,
et il ne s’écarte pas de la Religion de Dieu, ne serait-ce d’un pouce.
3- Mettre le
cinquième ajouté dans le budget général de l’année passée dans la Caisse
spéciale du Secours Islamique pour soutenir les fronts des guerres imposées aux
pays musulmans et pour aider à faire face aux catastrophes et désastres.
4- Imposer les
droits de la femme indiqués dans la Charia du Très Haut, d’une façon qui enlève
à l’époux le pouvoir basé sur le prétexte de la préséance et le ramener aux
provisions de la Loi afin d’empêcher l’injustice et la tyrannie de l’homme, sa
mauvaise utilisation et son ignorance des articles de la loi. Ainsi, le système
de vie des époux sera-t-il soumis à la loi légale qui fixe les limites,
les droits et les obligations et qui prévoit, pour le contrevenant, les
sanctions qui conviennent. La femme jouira alors de ses droits dans le vaste
cercle légal établi entre ses droits et ses devoirs.[1] Elle sera libérée de ce
que l’homme lui impose de son propre fait loin des enseignements de Dieu. Elle
sera libérée des pressions qui la poussent vers la débauche occidentale, les
agissements bestiaux, la licence et l’humiliation de la dissolution.
5- Imposer la
liberté des media qui sont objectifs, loin de la corruption, de la
désinformation, de la soumission, de l’opportunisme et du chantage.
Il est dit dans
la conclusion de cette liste :
Étant donné la
voracité de l’agression sioniste occidentale qui convoite les terres des
Musulmans et leurs richesses, et la brutalité des invasions barbares juives
américaines de nos patries, de nos hommes, de notre culture et de notre
civilisation, de nos idées et de nos habitudes, de notre réalité et de notre
vie.
Étant donné que
l’ennemi athée, laïc, démocratique et pervers a réussi à soumettre nos
gouvernements à sa volonté et à les faire marcher selon ses programmes et
plans, ses objectifs et ses ambitions, il est du devoir des Musulmans ayant les
moyens de se lever en rangs serrés pour défendre le Pacte de Dieu et le nœud de
l’Islam, après que les athées du siècle ont pris pour objectif le Livre de
Dieu, qu’ils ont violé les lois sacrées des Musulmans, et que nous soyons
arrivés au point où Dieu, le Très Haut, distingue l’hypocrite du bon, où celui
qui devient incrédule sort de la religion et où les croyants sont confirmés.
Les hommes ont
le même corps même si leurs actions sont différentes, leurs besoins
contradictoires, leurs âmes diverses et leurs destins éloignés.
Les nations sont
ce que sont leurs croyances. Ceux qui ont cru en Dieu et ne lui ont associé
personne, qui ont cru en Muhammad comme Prophète et comme dirigeant, au grand
Coran comme Livre et comme référence, qui se sont levés comme des mouhajidines,
qui ont fait le bien, ceux-là constituent une seule nation et il n’y a pas
d’Islam pour les autres, à la lumière de cette réalité, nous n’avons d’autres
échappatoire, sur terre comme au ciel, de la colère de Dieu et de l’injustice
des oppresseurs, qu’en avançant fermement sur la voie de l’Islam et qu’en
s’attachant avec force à son glorieux Livre. L’objectif et la source du bien,
de la lumière et de la sécurité, C’est Dieu seul, celui qui fait avancer et
reculer, et tout mouvement visant la renaissance et toute conception politique
visant le progrès, qui choisit une autre voie que la sienne, et un critère
autre que sa satisfaction, est une orientation diabolique hypocrite qui
cherche, motivée par les démons et les Iblis, à faire prévaloir le mal sans
Dieu, en vue d’attirer les insouciants vers les égarés et les incrédules.
La nation
islamique est confrontée à un ennemi qui possède les moyens de la force et de
la coercition, et de la trahison, qui n’a pas eu son semblable par le passé.
Ceci nous pousse davantage à recourir au Tout Puissant des cieux et de la terre
comme base pour sauver la vie ici-bas.
Ceci rend la
rectitude envers les Très Haut et le respect de ce qu’il a dicté, de son
inspiration et de sa révélation, le seul moyen de gagner sa satisfaction dans
la vie future.
Nous sommes,
avec Dieu, une force que nul ne peut vaincre sur terre ni dans le temps.[2]
Nous sommes,
sans Dieu, une nation faible, distraite, conduite par l’injustice, dominée par
la privation, menée par les calamités, la crainte et la tyrannie.
Le fait que
l’Islam est toujours fort et grand, vivant et riche, brillant, parfait et
génial, non atteint par le mal ni par les troubles, inchangé, en dépit de ce
que ses fils ont connu ; en dépit des différends aigus et des animosités
lassantes entre ses adeptes ; en dépit des opinions contradictoires et des
écoles diverses, des groupes dissidents et des attitudes et des sentiments
faibles et insouciants, en dépit de ses communautés, est une preuve éclatante
qu’il est la Religion de Dieu. Chaque fois que des conflits ont éclaté dans
telle ou telle communauté, ces conflits ont été la cause de sa disparition. Il
en est de même des doctrines et des religions. Si cette religion n’était pas
celle de Dieu, la situation de ses fils et leurs différents auraient suffi à
l’abattre. Le fait que cette religion soit restée en dépit des divisions, est
un témoignage sur son caractère divin et une preuve de sa pureté et de son
caractère céleste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire