Au
nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux
«Béni
soit celui qui tient en ses mains la Royauté, il est puissant sur toute chose,
celui qui a créé la vie et la mort pour vous éprouver et connaître ainsi celui
d’entre vous qui agit le mieux. Il est le Tout Puissant; il est celui qui
pardonne» (La Royauté, 1-2).
Je
vais, mes sœurs et mes frères, vous raconter ce qui m’est arrivé, et je vais
vous mettre au courant de ce que j’ai aperçu d’un endroit proche de la mort non
loin de la vie; le héros de cette affaire avant l’accident est le même que
celui d’après, et son acteur dans le cas de la mort est celui-là même dans le
cas de la vie. C’est le conscient avec lequel j’ai traversé le cadre de la
sécurité pour passer à celui du coma et pour passer d’un état à un autre. Il
ne m’a pas quitté un seul instant à tel point que j’ai cru qu’il était ma
personne et mon ego. C’est que je n’ai pas vécu l’absence comme une lueur et je
ne l’ai pas goûtée comme telle. Mon absence de votre monde n’a pas été une
absence de toute l’existence, et vous êtes en mesure de comprendre car vous n’ignorez pas que l’univers est plus
grand que la création des hommes, plus grand que votre monde et plus grand que
les limites de votre imagination[1], même si vous ne croyez
pas. Il m’est apparu opportun de ma position, après que je fus en dehors de mon
corps, en train de le regarder comme vous le faites, et de le voir comme vous
le voyez, d’examiner mon cas, d’interpréter mon affaire et d’arriver à
comprendre la vérité en observant le sens de la mort et de la vie du fond de
mon coma. J’ai alors fait appel à tout mon conscient dans mon conscient et
à toute mon âme dans la vérité de mon âme, puis j’ai vu une lumière, beaucoup
de bien et des choses étranges. Je vous apporte donc la nouvelle vraie. Écoutez
donc ce que j’ai vu, peut-être trouverez-vous le bon chemin et que vous serez
convaincus. Je vais vous faire une déclaration avec laquelle Dieu guide qui Il
veut, et Il égare qui Il veut, et seuls les incrédules s’égareront.
Ma
position en dehors du corps m’a donné la chance de savoir que le cas le plus proche
de la mort qui résulte de sa séparation avec le conscient durant un long
moment, est le cas qui résulte de sa séparation un court moment. La seule
différence entre les deux cas est la longueur de la durée. À ce point là, la
mort et le sommeil se ressemblent, comme se ressemblent la chose et son
semblable et le décès avec le décès.
J’ai
appris en entrant dans la situation de la séparation, la raison du dérangement du
conscient, de son entrée dans l’obscurité, de la confusion et de la non clarté
lorsque l’on est dans le sommeil et que le rêve est une chimère. A ce
moment-là, le monde des rêves est inconnu et il n’a pas de traits fixes;
autrement dit, il n’est pas stable. Il est un cas ici, et il n’est pas un monde
qui a des bases profondément ancrées.
Le
seul cas qui a une valeur dans tout ce que nous voyons dans le monde du rêve
est celui qui nous apporte la leçon au sujet de l’importance de la mort et de
l’éternité du conscient et de l’âme… C’est la vision inhérente qui, si Dieu
nous donnait les moyens de s’en rappeler, ne nous aurait jamais permis de voir
les choses étonnantes… et qui aurait écarté à jamais tous les doutes et tous
les soupçons. Car le conscient vit cette vision de manière claire comme le jour
et comme la vérité toute blanche. Pour preuve, le fait que le conscient la trouve
avec le réveil, comme s’il la traversait une deuxième fois, et qu’il la vivait
une deuxième fois. C’est là un signe que la première fois et l’accident dans le
rêve sont tout à fait conformes à la deuxième fois qui a eu lieu au moment du
réveil.
Et
un signe aussi que le conscient qui la vit dans des conditions de clarté et
d’éveil, l’a déjà vécue dans les mêmes conditions.
J’étais
devenu, dans ma position spéciale en dehors de mon corps, un témoin fort et
fidèle, du fait que la vision inhérente est un cas où le conscient sort du
cadre du corps pour vivre ce que j’ai vécu, c’est à dire le cas climatique
délicat de la vie après la mort.
J’ai
traversé dans mon coma un cas de vision inhérente dont j’étais tout à fait
conscient et que je comprenais parfaitement.
Ce
qui m’est parvenu comme impression au sujet de la pérennité du conscient et de
la poursuite de sa fonction dans le mouvement de la vie, de sa continuité en
dépit des conditions de son départ de la vie d’ici-bas, est une chose
extraordinaire et tout à fait conforme à la vision inhérente.
Je
me voyais dans mon coma comme dans une vision inhérente cachée que Dieu a voulu
qu’elle apparaisse. Lorsque sa qualité de vision s’est réunie avec sa qualité
de vérité, elles sont devenues une seule chose. Il y a dans son apparition,
elle l’inhérente, des Signes qui tranchent le débat au sujet de l’immortalité
de l’âme qui ne représente plus une question pour moi.
Il
vous est devenu possible[2], ainsi qu’à votre
conscient de conclure qu’il n’y a de moyen possible de réaliser la vision
inhérente qu’avec la sortie du conscient du corps et de son enregistrement
comme un cas de décès total. Le fait de rester dans son cadre ne lui donne pas
l’opportunité de vivre totalement le cas deux fois, de même qu’il ne lui donne
pas l’occasion d’une présence vivante, pure et claire dans l’événement
spécifique à l’instar de son état lors de l’éveil.
Si
vous deviez connaître une seule vision inhérente, comme celle que j’ai vue dans
mon coma et que j’ai étudiée, vous vous apercevrez immédiatement que la mort
est une vie comme la vie et que la vie dans un des aspects de l’existence est
un décès dans un autre des aspects du voyage vers Dieu, une des demeures de la
vérité, et l’un des détours de la conclusion et du retour.
Méditez
les paroles de Dieu le Très Haut, «C’est lui qui vous rappelle durant la
nuit. Il sait ce que vous accomplissez le jour» (Les Troupeaux, 60).
C’est
la vision inhérente sur la réalisation de laquelle votre Dieu attire votre
attention. C’est lui, Loué soit-Il qui l’a décrétée de cette façon grave avec
son effet foudroyant qui est une leçon pour ceux qui regardent fixement, un
argument contre les insouciants, et une malédiction contre les dénégateurs et
ceux qui se détournent.
Dieu
le Très Haut pratique sur vous durant la nuit, le décès, puis il vous met au
courant le jour dans une image de la vie comme si elle était la vie, vous
montrant ainsi et vous démontrant à quel point le décès de la vision ressemble
au décès, et comment il ressemble à la vie telle que le conscient l’a vue comme
vision avec la vie ainsi qu’il la vue comme éveil. Dites à haute voix et à tout
moment Dieu est le plus grand, mes sœurs et mes frères, et citez, Son nom au
moment de partir. Vous apercevrez, la vérité qui vous fixe et qui arrive à vos
oreilles.
Si
j’avais pu me rappeler les détails de ce qui m’est arrivé durant la vision
inhérente, et comment cela s’est passé, ainsi que la position du conscient par
rapport au corps à ce moment-là… j’aurais appris que je n’étais pas endormi au
sens que je connais du sommeil et j’aurais appris que je revenais d’un éveil à
un éveil… ou que je ressuscitais d’un monde vers un autre… ou que je revenais
au monde de la vie en provenance d’un autre monde d’une autre vie.
Le
retour du conscient de la vision inhérente[3] lors de l’éveil, constitue
une résurgence totale. L’âme était[4] au moment où elle
voyait, décédée – lorsqu’on la regarde du monde de l’éveil – puis elle est
redevenue décédée avec le réveil – en raison de l’aspect qu’elle a à partir du
monde de la vision.
Est-ce
que le fait que je me sépare de mon corps et que je reste vivant – dans le cas
de la vision inhérente – a le même sens que le fait de rester vivant lorsque je
me sépare de lui avec la mort?
Est-ce
que j’aurais l’occasion de tomber sur la vision inhérente sans que je vive la
séparation du conscient par rapport au corps? Naturellement pas.
Le
fait est que la seule différence entre les deux décès, le décès de la mort et
le décès de la vision inhérente[5] est que, dans le premier
cas, le conscient séparé du corps, vit un accident très long qui ne prend fin
qu’au moment de la résurrection. Lorsqu’il se lèvera répondant obligatoirement au
souffle de la Résurrection, sa Résurrection sera semblable à la résurgence d’un accident similaire aux
accidents de la vision, et semblable à un des rêves de nuit dans la vie
ici-bas.
Dans
le deuxième cas, le conscient séparé du corps vit un accident court et limité
des accidents de la journée qu’il vivra éveillé ultérieurement. Le conscient ne
se rappelle pas de l’accident au moment du réveil, car la séparation était
totale même avec le cerveau qui est dans la tête et qui n’a pas eu l’occasion
de recevoir ou d’enregistrer quoi que ce soit.
D’autre
part, dès que le moment de l’accident parvient à la réalité de l’éveil, la
sensation se lève pour le connaître. Le conscient est exclusivement le centre
de cette sensation, et il en est la source principale. Chaque cas de répétition
de la chose qui tombe dans le domaine de l’homme, est uniquement un cas
mémorable du conscient… en ce sens que le conscient est une caractéristique;
que c’est lui qui gouverne la répétition ou qui décide qu’il s’agit de répétition,
qui la qualifie ou qui la classe.
Si
l’un de vous réussit à rassembler son ego dans son conscient pour atteindre les
degrés élevés de la fixation et de la concentration… il lui sera difficile,
voire impossible de dormir.
Comment
est-il arrivé que la vision inhérente soit ainsi?
Cette
vision – chers frères et sœurs – ne commence pas avec les débuts de la somnolence;
elle commence avec les étapes profondes du sommeil. Elle n’arrive qu’avec le
sommeil profond. Le conscient ne se sépare très loin dans le sommeil que dans
le cas de la vision inhérente exclusivement alors qu’il ne se sépare, dans les
autres cas de sommeil, que très peu, comme les rêves chimériques et les visions
véridiques gravées dans le langage des symboles et qui sont susceptibles de
vérification et d’expression[6].
Le
rêve, dans le cas des chimères – se compose des tissus des idées, des images,
des facteurs et des qualités, des souhaits et des habitudes, des craintes et
des pratiques emmagasinées dans les replis du conscient.
De
son côté, la vision vraie se compose d’un ensemble d’éléments emmagasinés
relatifs à une question déterminée et à des signes symboliques. Ce sont-là des
choses qui n’exigent pas la séparation du conscient du cadre du corps, celui-ci
restant autour et à côté de ce dernier.
Méditez
avec moi à quel point les étapes des deux décès se ressemblent, le décès de la
mort et le décès de la vision inhérente. Les deux cas entrent dans leur monde
en entrant par la porte du rêve. La mort le voit dès le moment de sa mort,
comme s’il vivait un rêve.
D’autre
part, dès qu’on plonge dans un sommeil profond, - qui est la porte d’entrée du
monde de la vision – la séparation entre le conscient et le corps se produit,
et il s’en va très loin de ses attaches avec le temps et l’espace.
Ce
que l’on ne doit pas oublier, ou plutôt ce que nous devons retenir et conserver,
c’est que le temps que le conscient passe durant la vision inhérente plongé
dans les détails de ce qu’il a vu et rencontré, est un temps où il n’a pas du
tout été dans le cadre du corps. C’est un temps qui a connu une évidence et qui
a observé une réalité, qui a réalisé le décès total de son homme, déjà mort,
selon toutes les normes et tous les calculs.
Le
témoignage que nous avons acquis grâce à la vision, c’est que sans le facteur
d’émission vers le cerveau en provenance du conscient, nous n’aurions pas été
capables de nous souvenir de rien ou de réviser quoi que ce soit… ce qui
confirme que notre vie après les comptes à rendre, est faite d’âme et de corps
et que c’est une vie où s’activent les facteurs d’émission, de rappel, de
révision, d’enregistrement, tout à fait comme c’est notre situation dans la vie
ici-bas avec, bien sûr, une différence absolue entre un monde et l’autre, et
une vie différente de la vie.
Nous
sommes ressuscités de la manière avec laquelle nous avons quitté le monde,
c’est à dire la réunion de l’âme et du corps, à tel point qu’il nous semble –
dès les premiers moments de la Résurrection – que nous revenons d’un rêve
semblable aux rêves des nuits imaginaires… ô Dieu… le conscient a été
indifférent au sujet de l’étape de l’isthme, ou il l’a oubliée, et le voilà qui
pleure d’épouvante et de peur; en disant, «Ils diront alors: Malheur à
nous ! Qui donc nous a arrachés à nos lits? Voici ce que le Miséricordieux
a promis. Les Prophètes étaient Véridiques» (Ya.Sin., 52).
C’était
comme si le conscient venait juste de quitter la vie ici-bas… et qu’il venait
tout juste d’entendre le cri, et que les comptes à rendre allaient commencer.
Les
nuages de l’isthme ont passé comme la vision inhérente et voilà cette dernière
qui mène son homme vers la réalisation de la félicité pour les gens de la
félicité, et l’enfer pour les gens de l’enfer[7]mais de manière plus juste
et d’une façon plus durable.
Notre
vie dans l’isthme se passe et se réalise grâce à ce qui résulte de la
coexistence du conscient avec les effets de son registre qui l’accompagne et
qui s’est constitué grâce à ses actions dans le vie ici-bas. Ceci sans émission
vers le cerveau, tout à fait comme c’est le cas avec la vision inhérente. La
vie du conscient dans le monde de l’isthme est exclusivement spirituelle, et il
en est de même de la vision[8].
Le
cerveau qui est lié organiquement au corps… ne possède pas ce lien ou cette
qualité avec le conscient, car l’un ne représente pas un aspect de l’autre et
vice versa, de même qu’il ne constitue pas une de ses fonctions.
En
outre, le cerveau est une masse matérielle et un embryon corporel fonctionnant
à l’énergie électrique ou quasi électrique.
Le
cerveau est chargé, dans le cadre de ce monde terrestre, de recevoir ce que le
conscient lui émet et ce qu’il y jette.
Le
conscient est donc le moteur de cette masse, et l’acteur principal et unique de
son énergie. Le cerveau n’est, en effet, qu’un centre pour recevoir et se
souvenir, pour emmagasiner, pour revoir et pour tirer les leçons, et il n’a pas
de pouvoir indépendant du conscient.
La
vie à la suite de la mort se passe selon cette succession que j’ai vécue, chers
frères et sœurs et selon la réalité que j’ai rencontrée et que j’ai subie. Une
vie où le conscient n’émet pas ses états, et où il n’envoie pas ses particules
au cerveau en raison de la nécessité de cela. L’émission à destination du
cerveau est pour montrer l’exemple, instituer le besoin et permettre de
procéder à la révision et au souvenir.
Maintenant
que le conscient est allé là où il n’y a ni action ni réaction, voire pas de
place pour ses affaires et sa fonction, il est allé là où il n’est pas
nécessaire, et où il n’y a pas lieu pour que sa tâche se poursuive ainsi que
ses activités et sa fonction.
Il
reste, toutefois, que la principale différence entre la vision inhérente et la
mort est que le conscient vit la première et ne s’en rappelle pas au moment du
réveil à tel point qu’il semble à son auteur, en la quittant, qu’elle n’a
jamais existé, qu’il n’a rien vu et qu’il vit un état connu…
S’agissant
de la vie de la mort, le conscient – même sil n’émet pas vers le cerveau –
comme c’est le cas dans la vision inhérente – vit une vie qu’il goûte, qu’il
ressent et qu’il reconnaît dès qu’elle se produit. Le conscient souffre ou
jouit au cœur de son monde, dans le cœur et dans tout ce qui l’entoure… la miséricorde
de Dieu le Très Haut le fait vivre son état, son monde et sa vie, sans souci ni
interruption. De même, la sagesse du Très Haut fait du misérable un récepteur
immédiat et direct des effets de ses actions, et elle accélère le bien pour le
donner au dévot comme récompense.
La
sagesse de l’existence du phénomène de la vision est de nous informer au sujet
de la vérité de la mort, non pas en tant que destin inéluctable et un décret
ferme uniquement, mais comme une vie qui continue en permanence, suivie d’une
félicité éternelle ou un enfer sempiternel.
C’est
là une sagesse d’un Dieu Puissant et Sage. Dieu, le Très Haut, a créé le
conscient de sorte qu’il ne subisse un état ou qu’il ne l’attaque, si Dieu
le veut, sans qu’il y ait moyen de le goûter et sans avoir la chance de
cohabiter avec… Si le conscient manque cet état au moment où il se produit dans
le cadre de la vie ici-bas, - comme c’est le cas de la vision inhérente – il
n’est pas possible qu’il le voit ultérieurement dans l’état du réveil. Il le
reçoit et il le vit fort et dur; et il le voit de nouveau après l’avoir vu une
première fois.
Dans
la mort, et comme il n’y a pas de retour au monde d’ici-bas,… et comme la
volonté divine exige que le conscient ne vive pas une vie à lui sans avoir
l’occasion de la déguster, sur la base que rien ne vient de rien, et qu’il n’y
a rien qui n’ait un dessein, la dégustation par le conscient de ce qu’il voit, de
ce qu’il reçoit et de ce qu’il vit, se produit dès qu’il arrive, et il vit cet
état avec une force et une assurance qui dépassent toute limite connue par
l’homme au cours de la première vie, et dans une mesure sans équivalent et
au-dessus de tout ajout et de toute comparaison[9].
Craignez
Dieu autant que vous le pouvez, soyez droits car vous avez été informés et ne
suivez pas la voie des immodérés et ne prenez pas pour amis des gens qui ont
provoqué la colère de Dieu, qui ont désespéré de la vie future comme les
incrédules ont désespéré des gens des tombes.
Vous
vous dirigez vers un état dans lequel ce qu’il y a de plus surprenant est que
vous l’avez rencontré et que vous vous en êtes détournés. Vous en avez été
informés et vous êtes restés insouciants. Vous avez vécu ses semblables et vous
l’avez vécu lui-même mais vous ne vous êtes pas préoccupés de ses Signes et de
ses indications; ou vous n’avez pas suivi la lumière et la sécurité qui
l’accompagnaient… Quel que soit l’état de la mort par rapport à ses gens et à
ceux qui se dirigent vers elle, elle n’est pas plus qu’un état qu’ils ont vu
avant, au cours de la vie ici-bas, et avec lequel ils se sont familiarisés;
qu’ils ont dégusté et connu, ce qui rend leurs regrets profonds… et leur
demande de compte le Jour Dernier double. Ils en ont ignoré les preuves en se
détournant et ils ont manqué d’en connaître les significations à cause de
l’éloignement.
[1] «La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand
que la création des hommes; mais la plupart d’entre vous ne savent pas»
(Celui qui Pardonne, 57).
[2] Rappelons nous qu’il s’adresse aux étudiants et au commun des gens.
[3] Nous avons donné des explications détaillées sur la vision inhérente et
sur la manière dont elle se produit dans d’autres de nos ouvrages et dans
celui-ci.
[4] L’âme , ou plutôt le conscient, car le conscient est absolument l’un des
facteurs les plus marquants de l’âme.
[5] Nous répétons sa qualité d’inhérente pour la distinguer de toutes les
autres visions, en raison de sa valeur et de son importance.
[6] Nous avons expliqué en détail le sens de la vision vraie dans tous nos
ouvrages sur la mort et la vie. Elles sont semblables aux visions du Prophète
de Dieu, Joseph (Youssef) qui sont citées dans le Glorieux Coran, dans la
Sourate qui porte son nom, qui parle de l’intuition divine, qui porte de
nombreuses significations et indications au sujet du sens de la prédication
parfois et parfois de l’avertissement, dans l’intention de rappeler l’exemple
et d’avertir continuellement.
[7] La vie dans l’Isthme est une félicité pour les bienfaisants et un enfer
pour les méchants. Voir nos livres au sujet de la mort.
[8] Notre vie dans l’isthme est un beau rêve dans lequel nous jouissons de
tout ce que le Très Haut, le Miséricordieux, nous a donné dans le Paradis selon
nos qualités et nos actions. Où c’est alors un rêve gênant effroyable dans
lequel nous sommes en train de souffrir dans le feu de ce que Dieu le vengeur
nous a destiné, selon nos qualités et nos actions. C’est une vie au goût plus
fort et plus amer que notre vie.
[9] (L’ajout, c.à.d. la comparaison entre une chose et une autre La
comparaison est l’exposition des similitudes entre une chose et une autre. «…
Tu restais indifférent à cela; nous avons ôté ton voile; ta vue est perçante
aujourd’hui» (Qaf, 22).
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