mercredi 31 juillet 2013

Le Second Discours de la Mort


          Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux

          «Béni soit celui qui tient en ses mains la Royauté, il est puissant sur toute chose, celui qui a créé la vie et la mort pour vous éprouver et connaître ainsi celui d’entre vous qui agit le mieux. Il est le Tout Puissant; il est celui qui pardonne» (La Royauté, 1-2).

          Je vais, mes sœurs et mes frères, vous raconter ce qui m’est arrivé, et je vais vous mettre au courant de ce que j’ai aperçu d’un endroit proche de la mort non loin de la vie; le héros de cette affaire avant l’accident est le même que celui d’après, et son acteur dans le cas de la mort est celui-là même dans le cas de la vie. C’est le conscient avec lequel j’ai traversé le cadre de la sécurité pour passer à celui du coma et pour passer d’un état à un autre. Il ne m’a pas quitté un seul instant à tel point que j’ai cru qu’il était ma personne et mon ego. C’est que je n’ai pas vécu l’absence comme une lueur et je ne l’ai pas goûtée comme telle. Mon absence de votre monde n’a pas été une absence de toute l’existence, et vous êtes en mesure de comprendre  car vous n’ignorez pas que l’univers est plus grand que la création des hommes, plus grand que votre monde et plus grand que les limites de votre imagination[1], même si vous ne croyez pas. Il m’est apparu opportun de ma position, après que je fus en dehors de mon corps, en train de le regarder comme vous le faites, et de le voir comme vous le voyez, d’examiner mon cas, d’interpréter mon affaire et d’arriver à comprendre la vérité en observant le sens de la mort et de la vie du fond de mon coma. J’ai alors fait appel à tout mon conscient dans mon conscient et à toute mon âme dans la vérité de mon âme, puis j’ai vu une lumière, beaucoup de bien et des choses étranges. Je vous apporte donc la nouvelle vraie. Écoutez donc ce que j’ai vu, peut-être trouverez-vous le bon chemin et que vous serez convaincus. Je vais vous faire une déclaration avec laquelle Dieu guide qui Il veut, et Il égare qui Il veut, et seuls les incrédules s’égareront.

          Ma position en dehors du corps m’a donné la chance de savoir que le cas le plus proche de la mort qui résulte de sa séparation avec le conscient durant un long moment, est le cas qui résulte de sa séparation un court moment. La seule différence entre les deux cas est la longueur de la durée. À ce point là, la mort et le sommeil se ressemblent, comme se ressemblent la chose et son semblable et le décès avec le décès.

          J’ai appris en entrant dans la situation de la séparation, la raison du dérangement du conscient, de son entrée dans l’obscurité, de la confusion et de la non clarté lorsque l’on est dans le sommeil et que le rêve est une chimère. A ce moment-là, le monde des rêves est inconnu et il n’a pas de traits fixes; autrement dit, il n’est pas stable. Il est un cas ici, et il n’est pas un monde qui a des bases profondément ancrées.

          Le seul cas qui a une valeur dans tout ce que nous voyons dans le monde du rêve est celui qui nous apporte la leçon au sujet de l’importance de la mort et de l’éternité du conscient et de l’âme… C’est la vision inhérente qui, si Dieu nous donnait les moyens de s’en rappeler, ne nous aurait jamais permis de voir les choses étonnantes… et qui aurait écarté à jamais tous les doutes et tous les soupçons. Car le conscient vit cette vision de manière claire comme le jour et comme la vérité toute blanche. Pour preuve, le fait que le conscient la trouve avec le réveil, comme s’il la traversait une deuxième fois, et qu’il la vivait une deuxième fois. C’est là un signe que la première fois et l’accident dans le rêve sont tout à fait conformes à la deuxième fois qui a eu lieu au moment du réveil.

          Et un signe aussi que le conscient qui la vit dans des conditions de clarté et d’éveil, l’a déjà vécue dans les mêmes conditions.

          J’étais devenu, dans ma position spéciale en dehors de mon corps, un témoin fort et fidèle, du fait que la vision inhérente est un cas où le conscient sort du cadre du corps pour vivre ce que j’ai vécu, c’est à dire le cas climatique délicat de la vie après la mort.

          J’ai traversé dans mon coma un cas de vision inhérente dont j’étais tout à fait conscient et que je comprenais parfaitement.          

          Ce qui m’est parvenu comme impression au sujet de la pérennité du conscient et de la poursuite de sa fonction dans le mouvement de la vie, de sa continuité en dépit des conditions de son départ de la vie d’ici-bas, est une chose extraordinaire et tout à fait conforme à la vision inhérente.

          Je me voyais dans mon coma comme dans une vision inhérente cachée que Dieu a voulu qu’elle apparaisse. Lorsque sa qualité de vision s’est réunie avec sa qualité de vérité, elles sont devenues une seule chose. Il y a dans son apparition, elle l’inhérente, des Signes qui tranchent le débat au sujet de l’immortalité de l’âme qui ne représente plus une question pour moi.

          Il vous est devenu possible[2], ainsi qu’à votre conscient de conclure qu’il n’y a de moyen possible de réaliser la vision inhérente qu’avec la sortie du conscient du corps et de son enregistrement comme un cas de décès total. Le fait de rester dans son cadre ne lui donne pas l’opportunité de vivre totalement le cas deux fois, de même qu’il ne lui donne pas l’occasion d’une présence vivante, pure et claire dans l’événement spécifique à l’instar de son état lors de l’éveil.

          Si vous deviez connaître une seule vision inhérente, comme celle que j’ai vue dans mon coma et que j’ai étudiée, vous vous apercevrez immédiatement que la mort est une vie comme la vie et que la vie dans un des aspects de l’existence est un décès dans un autre des aspects du voyage vers Dieu, une des demeures de la vérité, et l’un des détours de la conclusion et du retour.

          Méditez les paroles de Dieu le Très Haut, «C’est lui qui vous rappelle durant la nuit. Il sait ce que vous accomplissez le jour» (Les Troupeaux, 60).

          C’est la vision inhérente sur la réalisation de laquelle votre Dieu attire votre attention. C’est lui, Loué soit-Il qui l’a décrétée de cette façon grave avec son effet foudroyant qui est une leçon pour ceux qui regardent fixement, un argument contre les insouciants, et une malédiction contre les dénégateurs et ceux qui se détournent.

          Dieu le Très Haut pratique sur vous durant la nuit, le décès, puis il vous met au courant le jour dans une image de la vie comme si elle était la vie, vous montrant ainsi et vous démontrant à quel point le décès de la vision ressemble au décès, et comment il ressemble à la vie telle que le conscient l’a vue comme vision avec la vie ainsi qu’il la vue comme éveil. Dites à haute voix et à tout moment Dieu est le plus grand, mes sœurs et mes frères, et citez, Son nom au moment de partir. Vous apercevrez, la vérité qui vous fixe et qui arrive à vos oreilles.

          Si j’avais pu me rappeler les détails de ce qui m’est arrivé durant la vision inhérente, et comment cela s’est passé, ainsi que la position du conscient par rapport au corps à ce moment-là… j’aurais appris que je n’étais pas endormi au sens que je connais du sommeil et j’aurais appris que je revenais d’un éveil à un éveil… ou que je ressuscitais d’un monde vers un autre… ou que je revenais au monde de la vie en provenance d’un autre monde d’une autre vie.

          Le retour du conscient de la vision inhérente[3] lors de l’éveil, constitue une résurgence totale. L’âme était[4]  au moment où elle voyait, décédée – lorsqu’on la regarde du monde de l’éveil – puis elle est redevenue décédée avec le réveil – en raison de l’aspect qu’elle a à partir du monde de la vision.

          Est-ce que le fait que je me sépare de mon corps et que je reste vivant – dans le cas de la vision inhérente – a le même sens que le fait de rester vivant lorsque je me sépare de lui avec la mort?

          Est-ce que j’aurais l’occasion de tomber sur la vision inhérente sans que je vive la séparation du conscient par rapport au corps? Naturellement pas.

          Le fait est que la seule différence entre les deux décès, le décès de la mort et le décès de la vision inhérente[5] est que, dans le premier cas, le conscient séparé du corps, vit un accident très long qui ne prend fin qu’au moment de la résurrection. Lorsqu’il se lèvera répondant obligatoirement au souffle de la Résurrection, sa Résurrection sera semblable à  la résurgence d’un accident similaire aux accidents de la vision, et semblable à un des rêves de nuit dans la vie ici-bas.

          Dans le deuxième cas, le conscient séparé du corps vit un accident court et limité des accidents de la journée qu’il vivra éveillé ultérieurement. Le conscient ne se rappelle pas de l’accident au moment du réveil, car la séparation était totale même avec le cerveau qui est dans la tête et qui n’a pas eu l’occasion de recevoir ou d’enregistrer quoi que ce soit.

          D’autre part, dès que le moment de l’accident parvient à la réalité de l’éveil, la sensation se lève pour le connaître. Le conscient est exclusivement le centre de cette sensation, et il en est la source principale. Chaque cas de répétition de la chose qui tombe dans le domaine de l’homme, est uniquement un cas mémorable du conscient… en ce sens que le conscient est une caractéristique; que c’est lui qui gouverne la répétition ou qui décide qu’il s’agit de répétition, qui la qualifie ou qui la classe.

          Si l’un de vous réussit à rassembler son ego dans son conscient pour atteindre les degrés élevés de la fixation et de la concentration… il lui sera difficile, voire impossible de dormir.

          Comment est-il arrivé que la vision inhérente soit ainsi?

          Cette vision – chers frères et sœurs – ne commence pas avec les débuts de la somnolence; elle commence avec les étapes profondes du sommeil. Elle n’arrive qu’avec le sommeil profond. Le conscient ne se sépare très loin dans le sommeil que dans le cas de la vision inhérente exclusivement alors qu’il ne se sépare, dans les autres cas de sommeil, que très peu, comme les rêves chimériques et les visions véridiques gravées dans le langage des symboles et qui sont susceptibles de vérification et d’expression[6].

          Le rêve, dans le cas des chimères – se compose des tissus des idées, des images, des facteurs et des qualités, des souhaits et des habitudes, des craintes et des pratiques emmagasinées dans les replis du conscient.

          De son côté, la vision vraie se compose d’un ensemble d’éléments emmagasinés relatifs à une question déterminée et à des signes symboliques. Ce sont-là des choses qui n’exigent pas la séparation du conscient du cadre du corps, celui-ci restant autour et à côté de ce dernier.

          Méditez avec moi à quel point les étapes des deux décès se ressemblent, le décès de la mort et le décès de la vision inhérente. Les deux cas entrent dans leur monde en entrant par la porte du rêve. La mort le voit dès le moment de sa mort, comme s’il vivait un rêve.

          D’autre part, dès qu’on plonge dans un sommeil profond, - qui est la porte d’entrée du monde de la vision – la séparation entre le conscient et le corps se produit, et il s’en va très loin de ses attaches avec le temps et l’espace.

          Ce que l’on ne doit pas oublier, ou plutôt ce que nous devons retenir et conserver, c’est que le temps que le conscient passe durant la vision inhérente plongé dans les détails de ce qu’il a vu et rencontré, est un temps où il n’a pas du tout été dans le cadre du corps. C’est un temps qui a connu une évidence et qui a observé une réalité, qui a réalisé le décès total de son homme, déjà mort, selon toutes les normes et tous les calculs.

          Le témoignage que nous avons acquis grâce à la vision, c’est que sans le facteur d’émission vers le cerveau en provenance du conscient, nous n’aurions pas été capables de nous souvenir de rien ou de réviser quoi que ce soit… ce qui confirme que notre vie après les comptes à rendre, est faite d’âme et de corps et que c’est une vie où s’activent les facteurs d’émission, de rappel, de révision, d’enregistrement, tout à fait comme c’est notre situation dans la vie ici-bas avec, bien sûr, une différence absolue entre un monde et l’autre, et une vie différente de la vie.

          Nous sommes ressuscités de la manière avec laquelle nous avons quitté le monde, c’est à dire la réunion de l’âme et du corps, à tel point qu’il nous semble – dès les premiers moments de la Résurrection – que nous revenons d’un rêve semblable aux rêves des nuits imaginaires… ô Dieu… le conscient a été indifférent au sujet de l’étape de l’isthme, ou il l’a oubliée, et le voilà qui pleure d’épouvante et de peur; en disant, «Ils diront alors: Malheur à nous ! Qui donc nous a arrachés à nos lits? Voici ce que le Miséricordieux a promis. Les Prophètes étaient Véridiques» (Ya.Sin., 52). 

          C’était comme si le conscient venait juste de quitter la vie ici-bas… et qu’il venait tout juste d’entendre le cri, et que les comptes à rendre allaient commencer.

          Les nuages de l’isthme ont passé comme la vision inhérente et voilà cette dernière qui mène son homme vers la réalisation de la félicité pour les gens de la félicité, et l’enfer pour les gens de l’enfer[7]mais de manière plus juste et d’une façon plus durable.

          Notre vie dans l’isthme se passe et se réalise grâce à ce qui résulte de la coexistence du conscient avec les effets de son registre qui l’accompagne et qui s’est constitué grâce à ses actions dans le vie ici-bas. Ceci sans émission vers le cerveau, tout à fait comme c’est le cas avec la vision inhérente. La vie du conscient dans le monde de l’isthme est exclusivement spirituelle, et il en est de même de la vision[8].

          Le cerveau qui est lié organiquement au corps… ne possède pas ce lien ou cette qualité avec le conscient, car l’un ne représente pas un aspect de l’autre et vice versa, de même qu’il ne constitue pas une de ses fonctions.

          En outre, le cerveau est une masse matérielle et un embryon corporel fonctionnant à l’énergie électrique ou quasi électrique.

          Le cerveau est chargé, dans le cadre de ce monde terrestre, de recevoir ce que le conscient lui émet et ce qu’il y jette.

          Le conscient est donc le moteur de cette masse, et l’acteur principal et unique de son énergie. Le cerveau n’est, en effet, qu’un centre pour recevoir et se souvenir, pour emmagasiner, pour revoir et pour tirer les leçons, et il n’a pas de pouvoir indépendant du conscient.

          La vie à la suite de la mort se passe selon cette succession que j’ai vécue, chers frères et sœurs et selon la réalité que j’ai rencontrée et que j’ai subie. Une vie où le conscient n’émet pas ses états, et où il n’envoie pas ses particules au cerveau en raison de la nécessité de cela. L’émission à destination du cerveau est pour montrer l’exemple, instituer le besoin et permettre de procéder à la révision et au souvenir.

          Maintenant que le conscient est allé là où il n’y a ni action ni réaction, voire pas de place pour ses affaires et sa fonction, il est allé là où il n’est pas nécessaire, et où il n’y a pas lieu pour que sa tâche se poursuive ainsi que ses activités et sa fonction.

          Il reste, toutefois, que la principale différence entre la vision inhérente et la mort est que le conscient vit la première et ne s’en rappelle pas au moment du réveil à tel point qu’il semble à son auteur, en la quittant, qu’elle n’a jamais existé, qu’il n’a rien vu et qu’il vit un état connu…

          S’agissant de la vie de la mort, le conscient – même sil n’émet pas vers le cerveau – comme c’est le cas dans la vision inhérente – vit une vie qu’il goûte, qu’il ressent et qu’il reconnaît dès qu’elle se produit. Le conscient souffre ou jouit au cœur de son monde, dans le cœur et dans tout ce qui l’entoure… la miséricorde de Dieu le Très Haut le fait vivre son état, son monde et sa vie, sans souci ni interruption. De même, la sagesse du Très Haut fait du misérable un récepteur immédiat et direct des effets de ses actions, et elle accélère le bien pour le donner au dévot comme récompense.

          La sagesse de l’existence du phénomène de la vision est de nous informer au sujet de la vérité de la mort, non pas en tant que destin inéluctable et un décret ferme uniquement, mais comme une vie qui continue en permanence, suivie d’une félicité éternelle ou un enfer sempiternel.

          C’est là une sagesse d’un Dieu Puissant et Sage. Dieu, le Très Haut, a créé le conscient de sorte qu’il ne subisse un état ou qu’il ne l’attaque, si Dieu le veut, sans qu’il y ait moyen de le goûter et sans avoir la chance de cohabiter avec… Si le conscient manque cet état au moment où il se produit dans le cadre de la vie ici-bas, - comme c’est le cas de la vision inhérente – il n’est pas possible qu’il le voit ultérieurement dans l’état du réveil. Il le reçoit et il le vit fort et dur; et il le voit de nouveau après l’avoir vu une première fois.

          Dans la mort, et comme il n’y a pas de retour au monde d’ici-bas,… et comme la volonté divine exige que le conscient ne vive pas une vie à lui sans avoir l’occasion de la déguster, sur la base que rien ne vient de rien, et qu’il n’y a rien qui n’ait un dessein, la dégustation par le conscient de ce qu’il voit, de ce qu’il reçoit et de ce qu’il vit, se produit dès qu’il arrive, et il vit cet état avec une force et une assurance qui dépassent toute limite connue par l’homme au cours de la première vie, et dans une mesure sans équivalent et au-dessus de tout ajout et de toute comparaison[9].

          Craignez Dieu autant que vous le pouvez, soyez droits car vous avez été informés et ne suivez pas la voie des immodérés et ne prenez pas pour amis des gens qui ont provoqué la colère de Dieu, qui ont désespéré de la vie future comme les incrédules ont désespéré des gens des tombes.

          Vous vous dirigez vers un état dans lequel ce qu’il y a de plus surprenant est que vous l’avez rencontré et que vous vous en êtes détournés. Vous en avez été informés et vous êtes restés insouciants. Vous avez vécu ses semblables et vous l’avez vécu lui-même mais vous ne vous êtes pas préoccupés de ses Signes et de ses indications; ou vous n’avez pas suivi la lumière et la sécurité qui l’accompagnaient… Quel que soit l’état de la mort par rapport à ses gens et à ceux qui se dirigent vers elle, elle n’est pas plus qu’un état qu’ils ont vu avant, au cours de la vie ici-bas, et avec lequel ils se sont familiarisés; qu’ils ont dégusté et connu, ce qui rend leurs regrets profonds… et leur demande de compte le Jour Dernier double. Ils en ont ignoré les preuves en se détournant et ils ont manqué d’en connaître les significations à cause de l’éloignement.



[1] «La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que la création des hommes; mais la plupart d’entre vous ne savent pas» (Celui qui Pardonne, 57). 
[2] Rappelons nous qu’il s’adresse aux étudiants et au commun des gens.
[3] Nous avons donné des explications détaillées sur la vision inhérente et sur la manière dont elle se produit dans d’autres de nos ouvrages et dans celui-ci.
[4] L’âme , ou plutôt le conscient, car le conscient est absolument l’un des facteurs les plus marquants de l’âme.
[5] Nous répétons sa qualité d’inhérente pour la distinguer de toutes les autres visions, en raison de sa valeur et de son importance.
[6] Nous avons expliqué en détail le sens de la vision vraie dans tous nos ouvrages sur la mort et la vie. Elles sont semblables aux visions du Prophète de Dieu, Joseph (Youssef) qui sont citées dans le Glorieux Coran, dans la Sourate qui porte son nom, qui parle de l’intuition divine, qui porte de nombreuses significations et indications au sujet du sens de la prédication parfois et parfois de l’avertissement, dans l’intention de rappeler l’exemple et d’avertir continuellement.
[7] La vie dans l’Isthme est une félicité pour les bienfaisants et un enfer pour les méchants. Voir nos livres au sujet de la mort.
[8] Notre vie dans l’isthme est un beau rêve dans lequel nous jouissons de tout ce que le Très Haut, le Miséricordieux, nous a donné dans le Paradis selon nos qualités et nos actions. Où c’est alors un rêve gênant effroyable dans lequel nous sommes en train de souffrir dans le feu de ce que Dieu le vengeur nous a destiné, selon nos qualités et nos actions. C’est une vie au goût plus fort et plus amer que notre vie.
[9] (L’ajout, c.à.d. la comparaison entre une chose et une autre La comparaison est l’exposition des similitudes entre une chose et une autre. «… Tu restais indifférent à cela; nous avons ôté ton voile; ta vue est perçante aujourd’hui» (Qaf, 22). 

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