Au cours d’une visite
que m’a rendu une équipe du corps enseignant, Madame Aurore s’est empressée de
saisir l’opportunité de me prendre de côté et de me parler. Après un sourire
aimable et un salut portant un degré élevé des trésors de la courtoisie des
salons connue chez les Français, elle dit: Celui qui a la chance de vous rendre
visite et qui se met au courant des Signes du Miséricordieux en vous, de Sa
grâce qui vous entoure, de l’ambiance romantique qui vous est assurée et des
traits d’allégresse que vous avez, vous trouve dans un état de continence qui
vous rend indifférent aux beautés qui ne déplaisent pas aux esprits avisés et
qui vous éloigne des plaisirs qui ne font pas du tort à ceux qui ont eu
l’occasion de les vivre… et après un bref silence, elle conclut; elle cita un
témoignage du Livre de Dieu, le Très Haut destiné à confirmer ce qu’elle venait
de dire: «Dis: Qui donc a déclaré illicites la parure que Dieu a produite
pour ses serviteurs et les excellentes nourritures qu’il vous a accordées»
(Al ‘Aarf, 32).
J’ai
répondu avec sur mon front les signes de la méditation et de l’intérêt: Il ne
s’agit pas de continence[1] et je ne suis pas ce que
vous pensez[2] et c’est le destin. J’ai
reçu en héritage des conditions favorables de la vie ici-bas accompagnées par la
grâce de la guidance, de la vérité et de la lumière, ce qui m’a montré que la
félicité est un gage[3] et que mon destin chez mon
Dieu y dépend, comme en dépend ma volonté. Si je l’utilise dans un sens qui
satisfait mon Dieu et qui éloigne des péchés, je réussis. Si, par contre, je
l’adapte à mes envies, je suis perdu. Sachez, belle dame, qu’il n’y a pas de
bonheur pour l’âme si elle ne trouve pas la stabilité dans ce qu’elle désire[4] et si elle ne rencontre
pas ce pour quoi elle a été créée. Qu’il n’y a ni sécurité ni foi, ni
tranquillité sauf quand l’âme se conforme à son intention droite et qu’elle
convient aux lois de son noble Seigneur. De toute façon, il vaut mieux pour
l’homme sage de vivre un lourd cauchemar qui le conduit au Paradis que de vivre
un beau rêve qui le conduit au feu… En plus de tout cela, et à côté de ce que
vous voyez et que vous ne voyez pas, je prends des agréments de la vie ce qui
me convient, et je prends de ses biens ce qui risque de me faire perdre
l’équilibre de mon conscient et ma conception de ma mission[5], ce qui me pousse à
freiner.
Quelques jours après cet aparté,
je me suis retrouvé en compagnie d’un groupe de collègues et d’étudiants, en un
endroit frais et ombragé connu dans la région moyenne de notre pays, parmi les
arbres profondément enracinés dans le sol, les plantes vertes qui s’étendent et
l’eau qui ruisselle dans le lit du fleuve, nous abreuvant des deux plaisirs en
même temps, celui de l’accolade avec la beauté et celui du tourisme dans les
horizons de la méditation, de la réflexion et de l’observation. Après une
succession de silences et d’entretiens, le professeur des sciences administratives
a découvert le moyen de s’approcher de moi lorsqu’il m’a aperçu assis au bord
du ruisseau en train de jeter des cailloux au cœur de l’eau qui coule et
d’observer en ce faisant ce que cela pouvait m’inspirer. Dès qu’il fut devant
moi, il m’adressa un salut qui me sortit de mon état et qui interrompit ma
réflexion…
Il
m’a demandé comment je connaissais très bien le Créateur, et dès que je voulus
répondre à sa question, je vis la plupart des membres du groupe nous rejoindre,
L’un d’eux le pria de répéter la question en le remerciant et en s’excusant. Ce
qu’il fit.
Je
me mis à lui répondre après avoir éclairci son intention et avoir connu ses
convictions intimes: La connaissance de Dieu le Très Haut tel qu’Il se connaît
lui-même est une chose impossible et une chose que l’on ne peut atteindre.
Toutefois, la clémence divine représentée par Sa Charia, la lumière présente
dans la création et son caractère inné, la guidance qui montre aux créatures
les causes, qui les conduit vers leurs desseins, la droiture dans laquelle Il a
mis leurs secrets et leur nature… sont de nature, si elles sont réunies dans
une âme juste et dévote, à conduire à connaître le Très Haut dans les limites
suffisantes pour pratiquer l’obéissance, pour approcher les significations de
la dévotion[6] et pour obtenir la
sécurité et la satisfaction de Dieu. C’est cela la bonne connaissance de Dieu.
Nous en sommes les serviteurs, les esclaves de Sa bonté, les affranchis de Sa
miséricorde. Notre place par rapport à Lui est la place de la créature
vis-à-vis de son créateur et du possédé par rapport à son propriétaire,
l’esclave par rapport à son seigneur[7]. C’est l’endroit où il y
a notre bonheur, notre dignité, notre mission, notre religion et notre
doctrine. Le plus grand honneur est de se soumettre à Ses ordres et la plus
haute dignité est de chercher le moyen de Le satisfaire en tant que
monothéistes. Parmi les preuves de Sa grande clémence et de Sa grande bonté est
qu’il a fait pour vous ce que vous ne connaissez pas et que vous ne pouvez pas
atteindre, en plus de la bonté et des soins dont il vous entoure, et qu’il vous
laisse goûter des bénédictions de Sa générosité et de Son éternité, de Sa clémence
et de Sa divinité.
Dieu
a donné aux âmes des dispositions naturelles qui lui permettent de voir dans la
Vérité une réalité qui guide.
L’Image du Monde et sa Nature
À ce moment-là, Madame
Aurore est sortie de sa stupeur; elle est apparue de derrière son silence et
elle demanda:
Si
nous avions la chance de connaître les raisons qui ont poussé à la création du
monde tel qu’il est et à sa nature, nous aurions découvert immédiatement la
vérité des causes qui l’ont causé, et les causes qui sont derrière[8]. D’où proviennent donc les
aspects fondamentaux de l’image du monde, de sa réalité et de sa nature?
Une
fois qu’elle a fini de parler, la dame a remarqué que je me dirigeais vers elle
et que mes yeux fixaient son visage. Et, quelle que fut son interprétation de
mon attitude, je l’ai estimée à sa juste valeur et j’ai pris au sérieux sa
question et le niveau élevé de sa pensée.
J’ai
répondu:
L’image
générale du monde de la vie a acquis ses traits et obtenu sa nature des
influences de la Présence Divine et de Ses manifestations, de Ses volontés et
de Ses répercussions. Il est impossible, par exemple, d’imaginer une des formes
de l’existence dépourvue des influences du Créateur, ou loin de Ses volontés,
comme par exemple en nous posant la question suivante: Comment le monde ou
l’existence paraissent-ils en imaginant qu’ils sont dépourvus de l’influence du
Créateur et en dehors de Son pouvoir?
L’homme
raisonnable peut-il imaginer cela, ou peut-il avoir une question de cette
espèce?
L’impossibilité
d’une telle imagination est basée sur l’absence de composantes essentielles et
des facteurs substantiels sans lesquels le monde serait perdu lui aussi. En
plus du fait qu’il aurait perdu l’aptitude d’exister, son honneur et sa
justification d’exister. Celui qui oublie la bonté de celui qui a créé et le
sens de la création, ses causes et la sagesse qui en découle, en plus des
traces et des noms, des grâces et des Signes, est un être sans consistance et
il est nécessairement perdu. Il n’y a pas de doute là-dessus. L’intégration de
chaque atome aux cieux et sur la terre avec les composantes et les facteurs en
question, constitue un témoignage éclatant de la disparition du doute, de
l’association et de la mauvaise foi.
Il
y a des facteurs et des causes sur lesquels se monde est bâti à tel point que
l’on ne peut l’imaginer sans eux. Si nous nous mettons à les examiner et à les
diagnostiquer, nous nous apercevrons qu’ils ont une certaine importance et une
nécessité que l’on ne peut ignorer dans chacun des autres mondes, en plus de ce
que leur examen nous apprend sur la vérité centrale de l’existence et de ce que
leur diagnostic nous fournit comme opportunités de connaître les états
possibles et les formes imaginées des différents mondes. Toutefois, la bonne
connaissance de Dieu le Très Haut, constitue une clef essentielle de cette
étude qui exige des qualités, des vertus, des agissements et des conduites que
ne reçoivent que ceux qui ont craint et qui ont cru, qui se sont appliqués et
qui se sont abstenus, qui ont réfléchi, qui ont cherché et qui ont été
conscients, et seuls ceux qui ont une grande chance les ont obtenus[10].
Une
partie importante et fondamentale des causes sur lesquelles le monde terrestre
est fondé, garde son importance et son essence sur lesquelles le monde de la
vie future est fondé. Il ne reste donc que la différence des origines et des
éléments, une différence que ne gène pas les travaux des chercheurs ni l’esprit
des intellectuels en raison de l’hégémonie absolue de Dieu le Très Haut et de Sa
grande puissance.
Un
regard analytique sur le monde terrestre, sur ses lois et sur les facteurs qui
l’accompagnent d’en haut, sur les phénomènes qui pénètrent jusqu’à son cœur,
les accidents qui lui font obstacle durant son parcours, les coutumes décisives
de la loi (Sunna) supérieure, la Loi de Dieu le Très Haut, «Tu ne trouveras
ni changement, ni déviation dans la coutume de Dieu» (Le Créateur, 43), qui
décide la nature de notre monde, qui le supervise, qui contrôle tout ce qui s’y
passe, tout ce qui y entre et tout ce qui en sort, qui en connaît les moindres
détails et qui contrôle ses réalités, un regard analytique, dis-je, de cette
profondeur est capable de nous amener à émettre l’image la plus proche et la
plus véridique et la plus éventuelle du monde de l’au-delà.
L’image
du monde que nous vivons et que nous ne connaissons pas, ou que nous ne
connaissons pas autant que nous le vivons, et que peu de gens connaissent, - et
tel est aussi le cas des autres mondes – cette image-là se compose de causes
que nous connaissons et que nous voyons et d’autres que nous ne connaissons ni
ne voyons[11].
Toutefois, ce que nous savons et ce que nous voyons est suffisant pour avoir la
connaissance qui impose la délégation, la rectitude, l’obéissance, qui nous
inspire ce qui nous a manqué et ce que nous avons raté.
La
forme du monde qui suit le déménagement de la vie d’ici-bas vers le monde de la
mort, se produit dans le cadre de la représentation suivante:
a- Le
pouvoir de Dieu, le Très Haut, - nous voulons dire par là l’hégémonie et le
contrôle absolu de la sagesse -, car Dieu est un sage absolu. Et l’hégémonie de
la gloire absolue, car Dieu est Puissant.
Il est dit dans le la tradition (Hadith) du Prophète que le
Très Haut a quatre vingt dix noms. Dieu le Très Haut a dit: «Les plus beaux
noms appartiennent à Dieu. Invoques-le par ses noms» (Al ‘Araf, 180), et
Dieu a dit: «Dieu, il n’y a de Dieu que lui ! Les noms les plus beaux
lui appartiennent» (Ta.Ha., 8).
b- La
Loi (Sunna) de Dieu le Très Haut – et les phénomènes de Son intervention, de
Son éternité, de Sa sagesse et de Sa gestion, de Son ordre et de Sa volonté.
C’est ce que nous
connaissons et ce que nous voyons, ou ce que nous devons connaître et voir en
raison des facultés disponibles et du gage ferme. C’est là le dessein de la
mission, le sujet du juge et l’objet du gage et des comptes à rendre.
Il reste que ce que nous
ne connaissons pas et que nous ne voyons pas[12] des affaires qui nous
échappent, de ce que nous avons appris par l’inspiration, alors que nous avons la
possibilité de des imaginer et d’y réfléchir, ce sont:
a- La
situation de l’âme à laquelle on a ôté la volonté et la liberté et dans le
cerveau de laquelle les facteurs se sont mélangés[13]. Il n’y reste éveillé que
son conscient.
b- La
nature spéciale du monde de l’âme et de sa loi que le Créateur a écrit pour
elle et à laquelle il l’a rattachée.
Pour revenir à cette
réalité, il nous apparaît que ce que nous avons entre les mains est suffisant,
et que ce que nous ne connaissons pas et que nous ne voyons pas mène à l’aspect
le plus important et le plus primordial de ce que nous ne savons pas et de ce
que nous ne voyons pas.
Lorsque je suis arrivé
au dernier mot de ma réponse, j’ai jeté un regard et j’ai vu les gens comme
ivres et étourdis tandis que Madame Aurore était en train de fixer le sol
pensive. J’ai voulu la conforter et être utile à l’auditoire. J’ai poursuivi
alors que les gens n’étaient pas encore sortis de leur silence: S’agissant de
ce que vous avez murmuré, par erreur, et ce que vous avez discuté au sujet des
aspects d’accord et de désaccord entre l’âme et l’esprit, sachez que l’âme est
une dénomination de la valeur de la brise morale et immatérielle dénuée des
éléments de la terre qui lui viennent de l’au-delà de son monde par ordre du
Créateur, et elle porte des vertus et des capacités qui font de l’homme un être
dans le meilleur état. Parmi ses spécificités qu’elle a reçues, le libre
arbitre, la conscience et la raison. C’est la caractéristique de l’homme et
celle des fils d’Adam, partout et en tout temps, dans ce monde de la terre.
Quant au souffle divin dans cet être, il est un signe qu’on lui remet le gage,
qu’il hérite de la terre et qu’on le lie en vertu de la responsabilité et du
compte à rendre[14].
Les anges ne devaient
pas se prosterner devant Adam. Il devait obéir aux ordres, obéir à Dieu, et
admettre la succession. Ainsi, la réforme et la réforme de soi sont-elles
devenues un gage et la succession du Miséricordieux sur terre, pour sauvegarder
la terre de la corruption et pour l’aplanir devant les créatures.
Quant à l’esprit, il est
l’âme de la personne en question après ce qu’elle a fait grâce à son choix.
L’âme est une énergie générale dont jouissent tous les fils du genre humain,
quant à l’esprit, il appartient exclusivement à chacun d’eux. Son partenaire
décisive, et sa campagne permanente est son amie qui a porté ses actions et
contenu ses qualités, qui a transmis ses actes, qui a pris les couleurs de ses
nouvelles et qui s’est formée par sa nature.
L’âme est l’esprit avant
le commencement des actions, des actes et des perpétrations.
L’esprit est l’âme
après avoir perdu son dépouillement et après avoir commencé les actions, les
actes et les perpétrations.
Pour plus de détails,
pour ceux d’entre vous qui veulent profiter, l’âme est créée par la volonté de
Dieu à partir de la nature de son monde dans lequel elle se déplace après
l’accident de la mort, à l’instar du corps qui est une créature des éléments de
la terre et de la nature du monde matériel.
L’âme se familiarise
avec son monde en y retournant après s’être libérée des chaînes du corps, une
familiarisation qui a pour résultat encore plus de souffrances pour celui qui a
commis des méfaits. Il y a là un enfer en ébullition et un Feu allumé[15].
D’autre part, la
familiarité de l’âme et son accord avec son monde, produit une plus grande
jouissance pour celui qui a quitté le monde ici-bas comme croyant, et qui a
passé au monde de l’âme comme dévot et juste. Le défaut de cette augmentation
est le dépouillement de l’âme par la mort de l’obstacle corporel qui diminue la
douceur de la joie et l’euphorie de la réjouissance.
Le monde de l’âme est un
enfer pour une âme qui a commis des péchés et qui y est retournée pleine de
torts et de préjudices.
Il est, d’autre part, un bonheur pour l’âme qui a fait du
bien et qui y est revenue pleine de justice, de lumière et de dévotion.
«Ceux qui viendront en
ce jour avec une bonne action, recevront mieux encore. Ils seront à l’abri de
toute frayeur. Ceux qui viendront avec une mauvaise action seront précipités
dans le feu. Êtes-vous rétribués pour autre chose que pour ce que vous
faisiez?»
(Les Fourmis, 89-90).
Après un court
intervalle que j’ai passé à examiner l’état des gens, je leur ai dit:
Dois-je
ajouter encore?
Ils se sont réveillés
tous ensemble et ils ont crié: continuez avec la bénédiction de Dieu…
J’ai dit: La dernière
des secondes de la vie de l’homme sur terre est la seconde où il fait attention
et où il s’éveille pour commencer une vie nouvelle. Car au moment où il
s’éteint ici, il apparaît dans un autre endroit, et alors qu’il sommeille, il
se réveille. Dès que la mort le saisit, il se réveille du sommeil du monde
comme il s’est habitué à se réveiller de ses sommeils. Il se lève vers une vie
plus juste et plus sure que la vie. Des gens voient qu’il se lève quand ils ont
pensé qu’il dort, et il est charmé par l’impression qu’il se réveille d’un long
et profond sommeil, lorsqu’il se met à se souvenir de ce qui lui est arrivé
ici-bas, après une méditation et un regard qu’il ajoute à ses nombreux rêves et
à ses différentes visions.
C’est le résultat final
et la valeur effective de la vie ici-bas comme son homme les voit, ou comme ils lui paraissent
de sa nouvelle place dès qu’il entre dans la vie future.
… J’ai conclu en
recommandant: Si seulement vous compreniez le message et si vous compreniez ce
qui se dit, car vous ignorez quand vous serez appelés pour répondre. La vie est
un rêve. Levez-vous. C’est un rêve. Que voyez-vous en elle si les rêves durent?
[1] Par référence au Hadith du Grand Messager: «La continence ne consiste pas
à ne pas posséder de l’argent; elle consiste à ne pas se laisser posséder par
lui». Certains attribuent ce hadith à l’Imam Ali.
[2] Car il y a derrière la chose quelque chose de plus grand et de plus
important.
[3] «… puis ce jour-lá, vous serez interrogés sur vos plaisirs passés» (La
Rivalité, 8).
[4] «… et ils jouiront, pour toujours, de ce qu’ils désirent» (Les
Prophètes, 102).
[5] Par référence aux paroles du Très Haut: «… afin que vous ne soyez pas
désespérés en perdant ce qui vous échappe et que vous n’exultiez pas de ce qui
vous a été donné» (Le Fer, 23). Il y a dans le noble verset une balance de
la raison du sage qui le protège de la déchirure, de la dispersion et de la
déviation, et qui lui sauvegarde sa religion et sa situation.
[6] Nous disons approche des significations de la dévotion et nous ne disons
pas sa pratique. Nul ne peut, même s’il s’efforce de le faire, donner à Dieu ce
qu’il mérite, ou l’adorer d’une manière égale à Sa générosité et à Sa bonté.
[7] «Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se présentent au
Miséricordieux comme de simples serviteurs» (Marie, 93). «Tous viendront
à lui le Jour de la Résurrection» (Marie, 95).
[8] Les causes derrière lui, c.à.d., son destin après la mort. Les autres
causes sont celles de son état actuel, de son passé avant ce monde.
[9] Ce qui vous concerne du monde des créatures en particulier est que votre
place dans ce monde est celle d’une personne créée. Ici vous avez les moyens
d’imaginer véridiquement votre cas vivant et mort, dès que vous aurez compris,
en cet endroit, les devoirs d’obéissance à l’Être créateur suprême,
et Ses beaux noms.
[10] Alors que ceux qui étaient insouciants, qui ont été négligents, qui se sont
détournées et qui n’ont fait aucun effort, ne les auront pas. «…
J’écarterais bientôt de mes Signes ceux qui, sur la terre,
s’enorgueillissaient sans raison. S’ils voient quelques Signes, ils n’y croient
pas» (Al ‘Araf, 146).
[11] «Mais non ! Je jure par ce que vous voyez, et par ce que vous ne
voyez pas…» (Celle qui doit venir, 38).
[12] «Ils ont dit: Si nous avions
entendu ou si nous avions compris, nous ne serions pas au nombre des hôtes du
Brasier» (La Royauté, 10).
[13] La raison traite avec la réalité par l’interaction de ses facultés, ses
capacités et ses prérogatives avec la nature spéciale de cette réalité, ce qui
lui créé un tempérament riche en facteurs qui opèrent dans son cadre. Il va
sans dire que son transfert au monde de la mort modifie ce tempérament selon
les nouvelles conditions, les limites étroites, les prérogatives réduites et la
nature différente.
[14] «Après que je l’aurai harmonieusement formé, et que j’aurai insufflé en
lui mon Esprit: Tombez prosternés devant lui» (Al Hijr, 29).
[15] «Non, ceux qui ont commis un péché et que leur faute a enveloppés:
Voilà ceux qui seront les hôtes du Feu; ils y demeureront immortels» (La
Vache, 81).
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