mercredi 31 juillet 2013

Les Confidences de la Philosophie et des Lettres


          Au cours d’une visite que m’a rendu une équipe du corps enseignant, Madame Aurore s’est empressée de saisir l’opportunité de me prendre de côté et de me parler. Après un sourire aimable et un salut portant un degré élevé des trésors de la courtoisie des salons connue chez les Français, elle dit: Celui qui a la chance de vous rendre visite et qui se met au courant des Signes du Miséricordieux en vous, de Sa grâce qui vous entoure, de l’ambiance romantique qui vous est assurée et des traits d’allégresse que vous avez, vous trouve dans un état de continence qui vous rend indifférent aux beautés qui ne déplaisent pas aux esprits avisés et qui vous éloigne des plaisirs qui ne font pas du tort à ceux qui ont eu l’occasion de les vivre… et après un bref silence, elle conclut; elle cita un témoignage du Livre de Dieu, le Très Haut destiné à confirmer ce qu’elle venait de dire: «Dis: Qui donc a déclaré illicites la parure que Dieu a produite pour ses serviteurs et les excellentes nourritures qu’il vous a accordées» (Al ‘Aarf, 32).

          J’ai répondu avec sur mon front les signes de la méditation et de l’intérêt: Il ne s’agit pas de continence[1] et je ne suis pas ce que vous pensez[2] et c’est le destin. J’ai reçu en héritage des conditions favorables de la vie ici-bas accompagnées par la grâce de la guidance, de la vérité et de la lumière, ce qui m’a montré que la félicité est un gage[3] et que mon destin chez mon Dieu y dépend, comme en dépend ma volonté. Si je l’utilise dans un sens qui satisfait mon Dieu et qui éloigne des péchés, je réussis. Si, par contre, je l’adapte à mes envies, je suis perdu. Sachez, belle dame, qu’il n’y a pas de bonheur pour l’âme si elle ne trouve pas la stabilité dans ce qu’elle désire[4] et si elle ne rencontre pas ce pour quoi elle a été créée. Qu’il n’y a ni sécurité ni foi, ni tranquillité sauf quand l’âme se conforme à son intention droite et qu’elle convient aux lois de son noble Seigneur. De toute façon, il vaut mieux pour l’homme sage de vivre un lourd cauchemar qui le conduit au Paradis que de vivre un beau rêve qui le conduit au feu… En plus de tout cela, et à côté de ce que vous voyez et que vous ne voyez pas, je prends des agréments de la vie ce qui me convient, et je prends de ses biens ce qui risque de me faire perdre l’équilibre de mon conscient et ma conception de ma mission[5], ce qui me pousse à freiner.

            Quelques jours après cet aparté, je me suis retrouvé en compagnie d’un groupe de collègues et d’étudiants, en un endroit frais et ombragé connu dans la région moyenne de notre pays, parmi les arbres profondément enracinés dans le sol, les plantes vertes qui s’étendent et l’eau qui ruisselle dans le lit du fleuve, nous abreuvant des deux plaisirs en même temps, celui de l’accolade avec la beauté et celui du tourisme dans les horizons de la méditation, de la réflexion et de l’observation. Après une succession de silences et d’entretiens, le professeur des sciences administratives a découvert le moyen de s’approcher de moi lorsqu’il m’a aperçu assis au bord du ruisseau en train de jeter des cailloux au cœur de l’eau qui coule et d’observer en ce faisant ce que cela pouvait m’inspirer. Dès qu’il fut devant moi, il m’adressa un salut qui me sortit de mon état et qui interrompit ma réflexion…

          Il m’a demandé comment je connaissais très bien le Créateur, et dès que je voulus répondre à sa question, je vis la plupart des membres du groupe nous rejoindre, L’un d’eux le pria de répéter la question en le remerciant et en s’excusant. Ce qu’il fit.

          Je me mis à lui répondre après avoir éclairci son intention et avoir connu ses convictions intimes: La connaissance de Dieu le Très Haut tel qu’Il se connaît lui-même est une chose impossible et une chose que l’on ne peut atteindre. Toutefois, la clémence divine représentée par Sa Charia, la lumière présente dans la création et son caractère inné, la guidance qui montre aux créatures les causes, qui les conduit vers leurs desseins, la droiture dans laquelle Il a mis leurs secrets et leur nature… sont de nature, si elles sont réunies dans une âme juste et dévote, à conduire à connaître le Très Haut dans les limites suffisantes pour pratiquer l’obéissance, pour approcher les significations de la dévotion[6] et pour obtenir la sécurité et la satisfaction de Dieu. C’est cela la bonne connaissance de Dieu. Nous en sommes les serviteurs, les esclaves de Sa bonté, les affranchis de Sa miséricorde. Notre place par rapport à Lui est la place de la créature vis-à-vis de son créateur et du possédé par rapport à son propriétaire, l’esclave par rapport à son seigneur[7]. C’est l’endroit où il y a notre bonheur, notre dignité, notre mission, notre religion et notre doctrine. Le plus grand honneur est de se soumettre à Ses ordres et la plus haute dignité est de chercher le moyen de Le satisfaire en tant que monothéistes. Parmi les preuves de Sa grande clémence et de Sa grande bonté est qu’il a fait pour vous ce que vous ne connaissez pas et que vous ne pouvez pas atteindre, en plus de la bonté et des soins dont il vous entoure, et qu’il vous laisse goûter des bénédictions de Sa générosité et de Son éternité, de Sa clémence et de Sa divinité.

          Dieu a donné aux âmes des dispositions naturelles qui lui permettent de voir dans la Vérité une réalité qui guide.

L’Image du Monde et sa Nature

          À ce moment-là, Madame Aurore est sortie de sa stupeur; elle est apparue de derrière son silence et elle demanda:

          Si nous avions la chance de connaître les raisons qui ont poussé à la création du monde tel qu’il est et à sa nature, nous aurions découvert immédiatement la vérité des causes qui l’ont causé, et les causes qui sont derrière[8]. D’où proviennent donc les aspects fondamentaux de l’image du monde, de sa réalité et de sa nature?

          Une fois qu’elle a fini de parler, la dame a remarqué que je me dirigeais vers elle et que mes yeux fixaient son visage. Et, quelle que fut son interprétation de mon attitude, je l’ai estimée à sa juste valeur et j’ai pris au sérieux sa question et le niveau élevé de sa pensée.

          J’ai répondu:

          L’image générale du monde de la vie a acquis ses traits et obtenu sa nature des influences de la Présence Divine et de Ses manifestations, de Ses volontés et de Ses répercussions. Il est impossible, par exemple, d’imaginer une des formes de l’existence dépourvue des influences du Créateur, ou loin de Ses volontés, comme par exemple en nous posant la question suivante: Comment le monde ou l’existence paraissent-ils en imaginant qu’ils sont dépourvus de l’influence du Créateur et en dehors de Son pouvoir?

          L’homme raisonnable peut-il imaginer cela, ou peut-il avoir une question de cette espèce?

          L’impossibilité d’une telle imagination est basée sur l’absence de composantes essentielles et des facteurs substantiels sans lesquels le monde serait perdu lui aussi. En plus du fait qu’il aurait perdu l’aptitude d’exister, son honneur et sa justification d’exister. Celui qui oublie la bonté de celui qui a créé et le sens de la création, ses causes et la sagesse qui en découle, en plus des traces et des noms, des grâces et des Signes, est un être sans consistance et il est nécessairement perdu. Il n’y a pas de doute là-dessus. L’intégration de chaque atome aux cieux et sur la terre avec les composantes et les facteurs en question, constitue un témoignage éclatant de la disparition du doute, de l’association et de la mauvaise foi.

          «Est-il possible de douter de Dieu, le Créateur des cieux et de la terre» (Abraham, 10)[9].

          Il y a des facteurs et des causes sur lesquels se monde est bâti à tel point que l’on ne peut l’imaginer sans eux. Si nous nous mettons à les examiner et à les diagnostiquer, nous nous apercevrons qu’ils ont une certaine importance et une nécessité que l’on ne peut ignorer dans chacun des autres mondes, en plus de ce que leur examen nous apprend sur la vérité centrale de l’existence et de ce que leur diagnostic nous fournit comme opportunités de connaître les états possibles et les formes imaginées des différents mondes. Toutefois, la bonne connaissance de Dieu le Très Haut, constitue une clef essentielle de cette étude qui exige des qualités, des vertus, des agissements et des conduites que ne reçoivent que ceux qui ont craint et qui ont cru, qui se sont appliqués et qui se sont abstenus, qui ont réfléchi, qui ont cherché et qui ont été conscients, et seuls ceux qui ont une grande chance les ont obtenus[10].

          Une partie importante et fondamentale des causes sur lesquelles le monde terrestre est fondé, garde son importance et son essence sur lesquelles le monde de la vie future est fondé. Il ne reste donc que la différence des origines et des éléments, une différence que ne gène pas les travaux des chercheurs ni l’esprit des intellectuels en raison de l’hégémonie absolue de Dieu le Très Haut et de Sa grande puissance.

          Un regard analytique sur le monde terrestre, sur ses lois et sur les facteurs qui l’accompagnent d’en haut, sur les phénomènes qui pénètrent jusqu’à son cœur, les accidents qui lui font obstacle durant son parcours, les coutumes décisives de la loi (Sunna) supérieure, la Loi de Dieu le Très Haut, «Tu ne trouveras ni changement, ni déviation dans la coutume de Dieu» (Le Créateur, 43), qui décide la nature de notre monde, qui le supervise, qui contrôle tout ce qui s’y passe, tout ce qui y entre et tout ce qui en sort, qui en connaît les moindres détails et qui contrôle ses réalités, un regard analytique, dis-je, de cette profondeur est capable de nous amener à émettre l’image la plus proche et la plus véridique et la plus éventuelle du monde de l’au-delà.

          L’image du monde que nous vivons et que nous ne connaissons pas, ou que nous ne connaissons pas autant que nous le vivons, et que peu de gens connaissent, - et tel est aussi le cas des autres mondes – cette image-là se compose de causes que nous connaissons et que nous voyons et d’autres que nous ne connaissons ni ne voyons[11]. Toutefois, ce que nous savons et ce que nous voyons est suffisant pour avoir la connaissance qui impose la délégation, la rectitude, l’obéissance, qui nous inspire ce qui nous a manqué et ce que nous avons raté.

          La forme du monde qui suit le déménagement de la vie d’ici-bas vers le monde de la mort, se produit dans le cadre de la représentation suivante:

a-    Le pouvoir de Dieu, le Très Haut, - nous voulons dire par là l’hégémonie et le contrôle absolu de la sagesse -, car Dieu est un sage absolu. Et l’hégémonie de la gloire absolue, car Dieu est Puissant.

Il est dit dans le la tradition (Hadith) du Prophète que le Très Haut a quatre vingt dix noms. Dieu le Très Haut a dit: «Les plus beaux noms appartiennent à Dieu. Invoques-le par ses noms» (Al ‘Araf, 180), et Dieu a dit: «Dieu, il n’y a de Dieu que lui ! Les noms les plus beaux lui appartiennent» (Ta.Ha., 8). 

b-    La Loi (Sunna) de Dieu le Très Haut – et les phénomènes de Son intervention, de Son éternité, de Sa sagesse et de Sa gestion, de Son ordre et de Sa volonté.

C’est ce que nous connaissons et ce que nous voyons, ou ce que nous devons connaître et voir en raison des facultés disponibles et du gage ferme. C’est là le dessein de la mission, le sujet du juge et l’objet du gage et des comptes à rendre.

Il reste que ce que nous ne connaissons pas et que nous ne voyons pas[12] des affaires qui nous échappent, de ce que nous avons appris par l’inspiration, alors que nous avons la possibilité de des imaginer et d’y réfléchir, ce sont:

a-    La situation de l’âme à laquelle on a ôté la volonté et la liberté et dans le cerveau de laquelle les facteurs se sont mélangés[13]. Il n’y reste éveillé que son conscient.

b-    La nature spéciale du monde de l’âme et de sa loi que le Créateur a écrit pour elle et à laquelle il l’a rattachée.

Pour revenir à cette réalité, il nous apparaît que ce que nous avons entre les mains est suffisant, et que ce que nous ne connaissons pas et que nous ne voyons pas mène à l’aspect le plus important et le plus primordial de ce que nous ne savons pas et de ce que nous ne voyons pas.

Lorsque je suis arrivé au dernier mot de ma réponse, j’ai jeté un regard et j’ai vu les gens comme ivres et étourdis tandis que Madame Aurore était en train de fixer le sol pensive. J’ai voulu la conforter et être utile à l’auditoire. J’ai poursuivi alors que les gens n’étaient pas encore sortis de leur silence: S’agissant de ce que vous avez murmuré, par erreur, et ce que vous avez discuté au sujet des aspects d’accord et de désaccord entre l’âme et l’esprit, sachez que l’âme est une dénomination de la valeur de la brise morale et immatérielle dénuée des éléments de la terre qui lui viennent de l’au-delà de son monde par ordre du Créateur, et elle porte des vertus et des capacités qui font de l’homme un être dans le meilleur état. Parmi ses spécificités qu’elle a reçues, le libre arbitre, la conscience et la raison. C’est la caractéristique de l’homme et celle des fils d’Adam, partout et en tout temps, dans ce monde de la terre. Quant au souffle divin dans cet être, il est un signe qu’on lui remet le gage, qu’il hérite de la terre et qu’on le lie en vertu de la responsabilité et du compte à rendre[14].

Les anges ne devaient pas se prosterner devant Adam. Il devait obéir aux ordres, obéir à Dieu, et admettre la succession. Ainsi, la réforme et la réforme de soi sont-elles devenues un gage et la succession du Miséricordieux sur terre, pour sauvegarder la terre de la corruption et pour l’aplanir devant les créatures.

Quant à l’esprit, il est l’âme de la personne en question après ce qu’elle a fait grâce à son choix. L’âme est une énergie générale dont jouissent tous les fils du genre humain, quant à l’esprit, il appartient exclusivement à chacun d’eux. Son partenaire décisive, et sa campagne permanente est son amie qui a porté ses actions et contenu ses qualités, qui a transmis ses actes, qui a pris les couleurs de ses nouvelles et qui s’est formée par sa nature.

L’âme est l’esprit avant le commencement des actions, des actes et des perpétrations.

L’esprit est l’âme après avoir perdu son dépouillement et après avoir commencé les actions, les actes et les perpétrations.

Pour plus de détails, pour ceux d’entre vous qui veulent profiter, l’âme est créée par la volonté de Dieu à partir de la nature de son monde dans lequel elle se déplace après l’accident de la mort, à l’instar du corps qui est une créature des éléments de la terre et de la nature du monde matériel.

L’âme se familiarise avec son monde en y retournant après s’être libérée des chaînes du corps, une familiarisation qui a pour résultat encore plus de souffrances pour celui qui a commis des méfaits. Il y a là un enfer en ébullition et un Feu allumé[15].

D’autre part, la familiarité de l’âme et son accord avec son monde, produit une plus grande jouissance pour celui qui a quitté le monde ici-bas comme croyant, et qui a passé au monde de l’âme comme dévot et juste. Le défaut de cette augmentation est le dépouillement de l’âme par la mort de l’obstacle corporel qui diminue la douceur de la joie et l’euphorie de la réjouissance.

Le monde de l’âme est un enfer pour une âme qui a commis des péchés et qui y est retournée pleine de torts et de préjudices.

          Il est, d’autre part, un bonheur pour l’âme qui a fait du bien et qui y est revenue pleine de justice, de lumière et de dévotion.

«Ceux qui viendront en ce jour avec une bonne action, recevront mieux encore. Ils seront à l’abri de toute frayeur. Ceux qui viendront avec une mauvaise action seront précipités dans le feu. Êtes-vous rétribués pour autre chose que pour ce que vous faisiez?» (Les Fourmis, 89-90).

Après un court intervalle que j’ai passé à examiner l’état des gens, je leur ai dit: Dois-je ajouter encore?

Ils se sont réveillés tous ensemble et ils ont crié: continuez avec la bénédiction de Dieu…

J’ai dit: La dernière des secondes de la vie de l’homme sur terre est la seconde où il fait attention et où il s’éveille pour commencer une vie nouvelle. Car au moment où il s’éteint ici, il apparaît dans un autre endroit, et alors qu’il sommeille, il se réveille. Dès que la mort le saisit, il se réveille du sommeil du monde comme il s’est habitué à se réveiller de ses sommeils. Il se lève vers une vie plus juste et plus sure que la vie. Des gens voient qu’il se lève quand ils ont pensé qu’il dort, et il est charmé par l’impression qu’il se réveille d’un long et profond sommeil, lorsqu’il se met à se souvenir de ce qui lui est arrivé ici-bas, après une méditation et un regard qu’il ajoute à ses nombreux rêves et à ses différentes visions.

C’est le résultat final et la valeur effective de la vie ici-bas comme son  homme les voit, ou comme ils lui paraissent de sa nouvelle place dès qu’il entre dans la vie future.

… J’ai conclu en recommandant: Si seulement vous compreniez le message et si vous compreniez ce qui se dit, car vous ignorez quand vous serez appelés pour répondre. La vie est un rêve. Levez-vous. C’est un rêve. Que voyez-vous en elle si les rêves durent?




[1] Par référence au Hadith du Grand Messager: «La continence ne consiste pas à ne pas posséder de l’argent; elle consiste à ne pas se laisser posséder par lui». Certains attribuent ce hadith à l’Imam Ali.
[2] Car il y a derrière la chose quelque chose de plus grand et de plus important.
[3] «… puis ce jour-lá, vous serez interrogés sur vos plaisirs passés» (La Rivalité, 8).
[4] «… et ils jouiront, pour toujours, de ce qu’ils désirent» (Les Prophètes, 102).
[5] Par référence aux paroles du Très Haut: «… afin que vous ne soyez pas désespérés en perdant ce qui vous échappe et que vous n’exultiez pas de ce qui vous a été donné» (Le Fer, 23). Il y a dans le noble verset une balance de la raison du sage qui le protège de la déchirure, de la dispersion et de la déviation, et qui lui sauvegarde sa religion et sa situation.
[6] Nous disons approche des significations de la dévotion et nous ne disons pas sa pratique. Nul ne peut, même s’il s’efforce de le faire, donner à Dieu ce qu’il mérite, ou l’adorer d’une manière égale à Sa générosité et à Sa bonté.
[7] «Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se présentent au Miséricordieux comme de simples serviteurs» (Marie, 93). «Tous viendront à lui le Jour de la Résurrection» (Marie, 95).  
[8] Les causes derrière lui, c.à.d., son destin après la mort. Les autres causes sont celles de son état actuel, de son passé avant ce monde.
[9] Ce qui vous concerne du monde des créatures en particulier est que votre place dans ce monde est celle d’une personne créée. Ici vous avez les moyens d’imaginer véridiquement votre cas vivant et mort, dès que vous aurez compris, en cet endroit, les devoirs d’obéissance à l’Être créateur suprême, et Ses beaux noms.
[10] Alors que ceux qui étaient insouciants, qui ont été négligents, qui se sont détournées et qui n’ont fait aucun effort, ne les auront pas. «… J’écarterais bientôt de mes Signes ceux qui, sur la terre, s’enorgueillissaient sans raison. S’ils voient quelques Signes, ils n’y croient pas» (Al ‘Araf, 146).
[11] «Mais non ! Je jure par ce que vous voyez, et par ce que vous ne voyez pas…» (Celle qui doit venir, 38). 
[12]  «Ils ont dit: Si nous avions entendu ou si nous avions compris, nous ne serions pas au nombre des hôtes du Brasier» (La Royauté, 10).
[13] La raison traite avec la réalité par l’interaction de ses facultés, ses capacités et ses prérogatives avec la nature spéciale de cette réalité, ce qui lui créé un tempérament riche en facteurs qui opèrent dans son cadre. Il va sans dire que son transfert au monde de la mort modifie ce tempérament selon les nouvelles conditions, les limites étroites, les prérogatives réduites et la nature différente.
[14] «Après que je l’aurai harmonieusement formé, et que j’aurai insufflé en lui mon Esprit: Tombez prosternés devant lui» (Al Hijr, 29). 
[15] «Non, ceux qui ont commis un péché et que leur faute a enveloppés: Voilà ceux qui seront les hôtes du Feu; ils y demeureront immortels» (La Vache, 81).

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