dimanche 28 juillet 2013

UNE VOIX SANS ECHO

UNE VOIX SANS ECHO

Les soucis se sont manifestés, la tristesse a envahi mon âme et dans l’atmosphère de ma vie se sont conjuguées des circonstances qui ont eu raison de mes capacités et qui ont affaibli mes moyens de patience.

Il y avait, d’une part, la peur sur le sort de la nation islamique, en voyant ses peuples victimes de leur insouciance et de leur conduite, victimes aussi de leurs disputes et de leurs différents, en particulier sectaires, et qui n’ont pas connu une période de trêve depuis des siècles.

la couverture du livre (le jour du jugement)
D’autre part, je voyais les nécessités du changement et je ne voyais pas, à côté, les facteurs de dispositions favorables ni les prémisses de la recherche d’y parvenir.[1]

L’élan est paralysé, la volonté absente, la grandeur d’âme faible, l’égarement profond, la bannière pliée et le message oublié[2] les esprits divertis et les cœurs ignorants, à un moment où les partisans sont rares, les secrets dévoilés et les ennemis aux aguets. La voix de l’appel a perdu son écho. Il m’a même paru que la nuit de la nation est sans fin, sa souffrance éternelle, son soleil toujours couchant et ses espoirs déçus. Dès qu’elle se prépare à se lever, elle s’assoupit, et dès qu’elle tend à résister, elle s’affaiblit et elle s’éteint. Elle n’a pas la force de faire la guerre et elle ne s’y prépare pas. Elle ne trouve pas la paix et elle ne s’y prépare pas.

Elle a laissé sa terre aux usurpateurs,[3] elle leur a prêté son honneur, elle a sacrifié sa grandeur à leurs pieds[4] et elle leur a donné en offrande sa religion et son unité.[5]



[1] Rien n’est plus dur pour un être que de voir la lumière et de se trouver incapable de la suivre.
[2] Parmi les premiers devoirs dictés par Dieu, le Majestueux, il y a la diffusion de la lumière de l’Islam à toutes les contrées de la terre, mais comment un être incapable de pratiquer sa religion peut-il la transmettre aux autres et comment celui qui a rangé la bannière de l’Islam peut-il la porter afin que toute la religion soit à Dieu.
[3] Ce qui est regrettable, c’est que chaque fois qu’une catastrophe a touché un pays musulman, une partie des Musulmans ou des Arabes s’est alliée aux convoiteurs et apportait son assistance aux oppresseurs.
[4] Pour plaire à l’ennemi juif occidental, afin de s’en rapprocher et de se rapprocher des régimes officiels injustes dans les monde islamique et arabe…
[5] On entend par nation, ici, le côté officiel au pouvoir et ceux qui collaborent avec parmi les adorateurs de la vie, les adeptes des désirs. La nation, côté officiel, voit les choses selon l’opinion des oppresseurs, des juifs convoiteurs. Elle suit ce qu’ils lui dictent leurs instructions et leurs programmes. Elle ne leur refuse rien. Les Juifs sont tous des éléments du mal et les pires parmi eux sont les sionistes, et le pire des sionistes sont les gouvernants de l’Amérique.


Ce qui m’a le plus peiné, c’est de voir les Musulmans alliés des polythéistes[1] se disputer entre eux, ce qui est contraire à la religion de Dieu et à ce que j’ai appris des enseignements de son inspiration et de ses révélations, voire de ce selon quoi j’ai été élevé dès mon âge le plus tendre.

Ce dont je suis convaincu, ce qui a éveillé ma conviction, en provenance des gens de l’Islam aussi bien sunnites que chiites, c’est que si la foi en Dieu, le Très Haut, diffère, s’il n’y a plus d’accord, les éléments d’amitié et d’entente disparaissent.[2]

Si les éléments de l’amitié et de l’entente sont absents, si les Musulmans qui sont en conflit avec leur coreligionnaires, s’ils confient leur sécurité à ceux qui ne sont pas des adeptes de leur doctrine, s’ils deviennent les alliés de ces derniers contre leurs frères, s’ils vont jusqu’à suivre la religion de l’ennemi dans les domaines de la société, des relations, de la morale et des pratiques, - ce que le Arabes et la plupart des Musulmans font – s’ils s’allient avec les ennemis de Dieu et les judaïsés, le bon Musulman n’a pas le droit d’avoir recours à un mécréant contre son frère musulman, sinon, ils deviennent tous les deux esclaves de ce dernier.

Ceci dit, notre obéissance au pouvoir des oppresseurs est égale au colonialisme qui pèse sur nos frères en Palestine et en Iraq et le Musulman n’a pas de dignité dans les pays arabes et musulmans.

« Dis, ô vous les incrédules, je n’adore pas ce que vous adorez ; vous n’adorez pas ce que j’adore. Moi je n’adore pas ce que vous adorez ; vous vous n’adorez pas ce que j’adore. A vous votre religion ; à moi, ma religion » [Les Incrédules, 1-6].



[1] Les laïcs. La laïcité est association et le pire en elle est le sionisme américain.
[2] Ceci, sur la base de l’unification et de son importance dans la création et l’existence, car il n’y a pas de dévotion sincère sans cette base « Que les croyants ne prennent pas pour amis des incrédules de préférence aux croyants » [La Famille de Imrane, 28]. « … Celui qui suit un chemin différent de celui des croyants ; nous nous détournerons de lui » [Les Femmes, 115]. « Celui qui parmi vous les prend pour amis, est des leurs » [La Table Servie, 51], et d’autres versets innombrables.

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