mardi 30 juillet 2013

SUR LA VOIE DE DIEU

SUR LA VOIE DE DIEU
Elle a pris sa place correctement, elle a froncé le front et elle a fixé son regard sur moi, puis elle a demandé : S’il arrive à quelqu’un de chercher un témoin de la Résurrection dans sa réalité et la preuve dans sa vie et son expérience, peut-il trouver ce qu’il cherche ? Elle n’a pas eu à attendre longtemps et j’ai dit : Lorsque vous passez en revue vos attitudes, lorsque vous jugez votre conduite, lorsque vous essayez d’analyser ce que vous avez fait ou dit, à diverses étapes, et dans diverses circonstances, vous trouverez que vous ne possédez, sur le plan de la valeur, que ce que le Très Haut a bien voulu vous donner, lorsqu’il vous a inspirée, dirigée, pardonnée, sauvée, car très souvent l’homme subit des cas qui dépassent ses moyens, qui affaiblissent sa volonté, qui humilient sa personnalité, qui lui tournent la tête, qui le rendent méprisable à ses propres yeux, le rendant incapable, désespéré, sans espoir et sur le point de partir, comme si son heure avait sonné. Puis soudain, et grâce à l’attention et à la bonté divine, il retrouve son état et il est sauvé. Tout ce que le Très Haut fait à l’être ne suffit-il pas pour que la personne se retourne vers Dieu et qu’elle s’aperçoive qu’il la fait revivre avec le désastre, et qu’il lui a donné les bienfaits, l’a sortie du néant, et ce Dieu là n’est-il pas capable de faire revivre les morts ?[1]

la couverture du livre (le jour du jugement)
Ce qui m’a plu en elle, lorsque j’ai terminé ma réponse, c’est le fait qu’elle a baissé la tête et qu’elle s’est mise à dire trois fois, certes et oui… puis elle m’a regardé et elle m’a dit, toute tranquille : Comment vous paraît le témoin de la finalité dans ce vaste univers qui est la base de la résurrection et une méthode qui s’étend dans la logique du signal de la vérité du Jour Dernier ?

Ma réponse est partie immédiatement comme si elle était la suite de la question et une partie d’elle : C’est la disposition naturelle de toutes les créatures. La rectitude cosmique totale – celle de chaque créature et sans exception – est un témoignage de l’unité de la finalité, c.à.d. l’unité de l’ordre divin, de la conclusion et du destin.

L’unité de la finalité est un témoignage de l’unité de la source, du mouvement, de l’ordre et de l’orientation. C’est le synonyme de l’unicité du Créateur et l’éternité de celui qui commence et qui recommence.[2] Elle baissa la tête humblement pendant que sa langue récitait les paroles du Très Haut : « Béni soit le nom de ton Seigneur plein de majesté et de munificence » [Le Miséricordieux, 78].

Puis vint une autre question : Si nous attendons l’inspiration et ce que les croyants sont tenus de croire, et si nous passons au sujet de la vérité objectivement, ou si nous la regardons sans préjugé ou inspiration d’une religion, pouvons nous l’atteindre, ou serions nous capable d’avoir la tranquillité à son sujet et avoir la paix de l’âme qui ne peut être qu’en elle, sachant que l’âme est toujours inquiète et qu’elle n’a de remède que la Vérité et de guérison de ses soucis et de ses douleurs que la certitude.

La réponse vint, pour son silence, comme une chose étonnante : J’ai été doté de larges capacités, de forces et de facultés diverses, qui si elles étaient utilisées dans le but pour lequel elles ont été créées, auraient communiqué le message et si elles avaient été dirigées selon leurs dispositions naturelles, auraient guidé et dirigé.

Si vous aviez eu la possibilité de les diriger vers le but vers lequel elles ont été créées, vous auriez trouvé facile de connaître l’Heure, au cas où vous auriez cherché et que vous seriez restée dans la rectitude. Vous auriez pu aussi connaître la vérité des comptes à rendre, à travers les signes confirmés, et conformément à la justice et à la promesse du Très Haut : « Traiterons-nous ceux qui sont soumis à Dieu de la même manière que les criminels ? » [Le Calame, 35]. « Le croyant serait-il semblable au pervers ? Ils ne sont pas égaux » [La Prosternation, 18]. « L’aveugle n’est pas semblable à celui qui voit, ni les ténèbres à la lumière, ni l’ombre à la chaleur ardente » [Le Créateur, 19-21].

Vous auriez également atteint le repentir. Ainsi, vous auriez fini par comprendre le sens du Dieu éternel, un et unique.

Elle est sortie de son errance et elle a crié, charmée et craintive : Comment le verrai-je alors qu’il voit et que nul ne le voit ?

J’ai poursuivi : Vous voyez ses actes et ses ordres, vous voyez comment il gère, et ainsi vous voyez sa vérité, sa divinité. En revoyant ses phénomènes on aperçoit ses aspects, et en examinant ses bienfaits on prend connaissance de ses noms.[3] Vous le voyez, ici, mais de la façon qui est exclusive à lui, qui convient à sa Majesté et à son Sublime dans l’existence de l’univers et des créatures dans le cadre d’un système qui se dirige inévitablement vers l’Islam.

Vous le voyez dans la cohésion des atomes sur terre comme au ciel, dans le mouvement des galaxies dans les profondeurs de l’espace.



[1] « Votre création et votre résurrection sont pour lui comme celles d’un seul être. Dieu entend et voit parfaitement » [Luqmane, 28].
[2]  « De même qu’il vous a créés, vous retournerez à lui » [Al-‘Araf, 29]. « Puis le Jour de la Résurrection, vous serez ressuscités » [Les Croyants, 16]. « Souvenez-vous de moi, je me souviendrez de vous. Soyez reconnaissant envers moi, ne soyez pas ingrats envers moi » [La Vache, 152].
[3]  « Dis, invoquez Dieu, ou bien invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le nom sous lequel vous l’invoquez, les plus beaux noms lui appartiennent » [Le Voyage Nocturne, 110].

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