Des brèches dans notre mur
Arrivé au point
où il était devenu inévitable de trouver le mécanisme capable de transporter
ces préservateurs dans la réalité, j’ai pensé qu’il était indispensable de
rechercher le genre de personnes représentant ce mécanisme, le modèle de héros
prêts à se sacrifier pour lui, et qui croient dans la légitimité du Jihad et au
martyr sous sa bannière.
J’avais,
d’abord, à m’assurer au sujet de l’islamisme de mon penchant, qu’il est ensuite
capable de me conduire vers un objectif juste qui est d’extirper la corruption,
de ne pas réanimer le désordre, et qui soit un point de départ vers notre
dessein, qui nous met sur le seuil de notre projet et de notre message.
La première
chose que j’ai cherché à faire était de savoir comment traiter avec le trio
historique opulent qui a mis la main sur la vie ici-bas et à laquelle il donne
sa forme et sa couleur, je veux parler de riches, des ulémas et des gouvernants.
Ce sont ceux qui ont entre leurs mains les richesses qui, si elles avaient été
bien gérées, si les intentions des responsables avaient été bonnes, auraient
répandu le bien, la justice et la lumière. Ce sont eux, donc, l’objet du
message et c’est à eux que s’adresse l’avis, avant les autres.
Comme les
gouvernants sont du côté des ennemis convoiteurs et des sionistes occidentaux,
en raison de ce qu’il y a entre eux comme alliances et engagements, et en
raison de ce qu’ils font à l’égard de leurs peuples et au service de l’ennemi,
nous avons limité nos contacts aux riches et aux ulémas.
1. Les riches
S’agissant des
riches, il est dit dans le mécanisme et ses motifs, que ces derniers ne doivent
absolument pas rester en dehors du conflit, et ils ne doivent pas négliger
d’apporter tout ce qu’ils peuvent au front du soutien. Il leur est interdit de
faire fuir leurs capitaux ou autres procédures pratiquées par les colonialistes
et, après eux, par d’autres pour lesquels l’argent est devenu la religion.
2. Les Ulémas
Il est interdit
à cette catégorie ou à ses membres de se solidariser ou de s’allier avec les
oppresseurs qui ne gouvernent pas comme Dieu a inspiré, qui ne s’inspirent pas
de son Livre, qui ne suivent pas les pas de son Prophète dans leurs méthodes,
leurs relations, leurs attitudes et leurs comportements. Ceci leur est
absolument interdit en raison du tort qu’il porte à la religion, du fait qu’il
dénature son image et sa vérité ainsi que son statut. A cela, il faut ajouter
ce qu’il entraîne comme sédition et comme querelles parmi les Musulmans.
Ceci étant, tout
contact avec un gouvernement contraire à la Loi de Dieu et aux espoirs des
Musulmans, doit être gouverné par la volonté du changement, l’appel aux
réformes et la protection des faibles contre l’oppression.
Cette catégorie
de gens a un rôle efficace dans la société. Elle ne doit pas renoncer à son
rôle, sinon elle ne défend plus la Vérité, elle se tait face à l’injustice et
elle participe à la perversion.
Il est
regrettable qu’il y ait dans les rangs des ulémas un grand nombre d’individus
qui se laissent séduire par les offres alléchantes des despotes en place.
Ceux-ci ont bâti leur attitudes sur une soi-disant logique consistant à se
soumettre à celui qui prédomine quel qu’il soit. En ce faisant, ils rendent
légitime la sédition, préparent le terrain au despotisme, et ils sèment la
faiblesse parmi les insouciants. Ces gens-là n’ont pour récompense que la honte
en ce monde et les souffrances dans la vie future, si seulement ils savaient.
Tout système de
gouvernement despote qui réussit à dominer dans une société musulmane,
n’est là que grâce à la connivence des ulémas et des riches qui échangent Dieu
contre la notoriété, et la vie future contre la vie ici-bas.1
3- L’éducation
suivant les morales, conduites, valeurs, mœurs et habitudes des Musulmans et de
l’Islam, pour assurer les facteurs de soins, de solidarité, d’entraide, de
coopération, pour compenser tout ce dont la situation des gens a manqué en
raison des négligences des gouvernants, de l’injustice des oppresseurs, de la
cupidité des proches et des lointains et de l’hostilité des autres.
4- La reprise en
main des rênes des affaires et du mouvement du changement en interdisant que
les agents du pouvoir inique et les suppôts des forces étrangères ne soient à
la tête des fédérations, conseils, parlements, associations, clubs,
groupements, blocs, partis, mouvements, organisations populaires, institutions
militaires et syndicats divers, afin que ces organismes restent dans le cadre
juste, et afin d’éviter qu’elles ne glissent vers leur perdition et vers
l’indignation de Dieu.
Afin qu’elles
servent le peuple, qu’elles le représentent correctement.
5- La formation
de comités coraniques de membres de ces organisations, et la préparation d’une
opposition sur le terrain, ayant une base populaire et des objectifs légitimes
qui feront pression sur le gouvernement afin qu’il change de philosophie de
l’administration et de la décision et afin d’imposer une boussole islamique
populaire pour ses performances et la philosophie de ses choix.
6- Hâter les
opérations de préparation pour rejoindre les fronts de lutte que les ennemis de
l’Islam ont imposés aux sociétés islamiques dans diverses régions de la
terre ; et prendre ses précautions au sujet de l’éventualité de voir les
gens aux pouvoir s’allier au Démon du siècle, en secret, afin de mettre les
obstacles sur la voix des comités coraniques et leur politique de purification.
Si un pays musulman fait l’objet d’une agression, s’il est menacé dans sa vie et
dans sa sincérité, les Musulmans doivent lui porter secours, le soutenir. En ce
faisant, ils sauvegardent leur religion, ils pratiquent leur foi et ils
confirment la sincérité de leur appartenance. Sils ne le font pas, ils sont
humiliés et ils sont les perdants des deux demeures, celle de la vie sur terre
et celle de la vie future.
7- Reprendre
l’administration générale et la souveraineté religieuse totale ainsi que
l’autorité absolue sur les affaires des mosquées et des prieurés, des instituts
et des cercles du Rappel, et tout ce qui s’y passe comme réunions, prières,
occasions, préparatifs, sermons et articles.
8- Confiner
l’administration du pèlerinage entre des mains islamiques sûres qui pratiquent
le jihadisme pur contre les ennemis de l’Islam, la protection ouverte de ses
fils, qui lance l’alarme et la mobilisation au niveau de la nation islamique,
de tous les coins de la terre ; une administration islamique mondiale,
ayant à sa tête une présidence locale attachée à la Charia de Dieu.[1]
Une direction
qui s’appuie sur l’union des unificateurs, qui adopte le Saint Coran et qui met
en pratique ses dimensions et ses significations.
9- Le jeun, les
programmes qui préparent l’éducation juste, l’appel pur, qui prépare au
repentir, à la communication et à la solidarité. Le mois béni de Ramadan est un
espace divin radieux ; Dieu l’a crée pour faire revivre les spécificités
de l’Islam, ses nobles contenus, ses mœurs pures, ses nobles coutumes, et ses
desseins grandioses.
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