vendredi 2 août 2013

Le début de la route

Le début de la route

J’ai regardé, pendant que je réfléchissais, autour de moi, cherchant à savoir ce que j’ai, ce qui m’est dû et ce que je dois avant que la guerre ne soit déclarée et que les armes sortent de tous côtés. Je me suis alors aperçu que j’avais deux parents assez âgés,… aux cheveux gris, affectés par la peur, les calamités et la maladie.

Grâce à la bonté de Dieu, ils n’ont eu que très peu à souffrir durant leur vieillesse pénible, et ils s’en allèrent à la rencontre de Dieu, l’unique. Mon père est décédé le premier suivi, deux mois après, par ma mère. Ceci a ramené en moi le trouble ; il a augmenté ma tristesse et il a ajouté à mes peines.

Ma désolation n’a pas duré longtemps sachant que mes parents et mon oncle sont en train de jouir auprès du Miséricordieux, et que je devais les honorer maintenant qu’ils sont morts. Je me suis mis à examiner les questions religieuses et à chercher dans les versets coraniques dans l’espoir de trouver la meilleure façon d’entrer en contact avec eux et de connaître la meilleure façon de les honorer.

Je n’ai trouvé, finalement, pour cet objectif sublime que le Jihad,1 à commencer par l’aide apportée aux combattants, la prière pour eux, la vie avec eux et la participation à leurs actions.

Toutefois, je ne voulais pas entrer sur le terrain aux bords duquel il y a le Jardin de la Vérité et au cœur duquel il y a la satisfaction du Très Haut, sans un plan de Jihad digne de sa sainteté. J’ai beaucoup réfléchi et j’ai beaucoup cherché jusqu’au moment où est apparue dans les horizons de mon esprit la stratégie de l’action jihadiste et la méthodologie de la performance de la da’awa pour l’Islam combattant.

Je me suis aperçu que la nature des suggestions et des recommandations, des enseignements et des devoirs que l’Islam hanif attend de l’individu en tant que tel, du groupe en tant que groupe, de la société en tant que société, de la nation et du monde, est de nature à éliminer les cloisons qui séparent les gouvernements et les peuples et à les transformer, par la force de Dieu et la chaleur de l’union, en une seule et même chose, un tout solidaire, ne connaissant ni différends ni disputes, à l’exception des différences des fonctions dans les membres du même corps et de la même entité.

Cette réalité de la religion de Dieu n’allait pas s’arrêter à la limite de la réflexion et des souhaits ; elle l’a dépassée pour rechercher les moyens qui permettent de l’exercer.

Je n’ai pas ignoré les dangers graves qui font obstacle à ce souhait et leurs conséquences. Ma conviction, toutefois, était qu’il n’y a pas de vie islamique sans cette réalité, et qu’il n’y a pas de pratique religieuse qui satisfait Dieu sans elle ; et qu’il ne nous reste de la vérité de l’Islam que ce pour quoi nous luttons, afin d’instaurer son pouvoir et son époque ; afin de le rétablir à sa place, en dépit de la modestie des moyens, du petit nombre, de l’absence de défenseur et des dangers.

Cette conviction a été la source principale – de ma détermination après la force de Dieu – et elle a constitué le carburant qui ne s’épuise pas, de ma résolution. La grâce de Dieu a été grandiose lorsqu’il a agrandi, à me yeux, ce que nous avons, nous les moujahidines, et lorsqu’il a diminué ce que les oppresseurs ont, et avec eux, les juifs américains et autres occidentaux. Je me suis trouvé au milieu d’un monde qui est sur le point de se perdre, de devenir entièrement incrédule, essayant d’entreprendre un projet qui n’a d’autre allié que Dieu.

Ce projet n’était autre que le dynamitage des barrages érigés de tous côtés face à l’apparition de la Vérité, à l’afflux de l’Islam. J’ai regardé le ciel profondément et en silence, puis j’ai loué Dieu et j’ai imploré son soutien, et j’ai dit : Dieu nous suffit, le meilleur protecteur… Je suis rentré de nouveau dans un long silence pour en sortir en priant Dieu et en disant, à plusieurs reprises : « Mon Dieu, j’ai choisi votre religion, choisissez moi pour votre religion ».




1 Le Messager de Dieu a dit : « Le meilleur dans la foi, c’est le Jihad ». Et l’Imam Ali a dit : « Le Jihad est l’une de portes du Jardin, que Dieu a ouvert pour ses bien-aimés ».

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