Le sens de l’existence et son dessein
Mon ambition en
rejoignant l’armée ne se limitait pas à islamiser ce secteur capable de
repousser l’ennemi, car il y avait, dans mon esprit aussi les affaires des Musulmans
négligées et oubliées.
Un matin, je me
suis trouvé en train de réfléchir au sens de l’existence, sa raison d’être et
sa fin… après un débat fatigant et houleux, j’ai réussi, grâce à Dieu, à sortir
ce qui pesait sur ma poitrine et à aboutir à la conclusion que l’existence de
l’homme avec ce qu’il possède comme spécificités et facultés indique clairement
que son existence a un but et que cette existence est décidée en dehors de lui.
Ce but ne peut
pas être l’homme lui-même, ses affaires et ses désirs, sauf si c’est lui qui
s’est créé.
Le but n’est pas
égal à lui non plus, ni un partenaire de l’âme dans son destin. J’ai pensé que
je devais chercher à connaître la vérité derrière ce but dont la valeur m’est
apparue dès que j’ai compris que j’existais pour une raison, et que dans le cadre
de ce dessein réside le sens de l’existence et la vérité de chaque être et
chose, et que si l’adoration du Créateur est le dessein principal de
l’existence des créatures, quelle est alors la valeur de l’adoration ?
Quelles sont
l’importance et la nécessité de ce dessein par rapport à l’homme, à ses
intérêts terrestres et à son intérêt dans la vie future ? Existe-t-il pour
les créatures un dessein meilleur ou égal ? Quelle est la valeur du
dessein que les négationnistes adoptent avec leur incrédulité et leur mauvais
choix, et où leur dessein et leurs soupçons les mènent-ils ?
Que coûte-t-il à
l’homme de suivre le dessein qui mène à Dieu, et est-il vrai que dans ce dessin
résident, exclusivement et particulièrement, toutes les conditions de repos, de
bonheur et de sécurité, de satisfaction et de stabilité, de tranquillité et de
paix ?
Se cela est
vrai, et il est vrai, qu’est-ce que le faux dessein offre-t-il à ses partisans,
et dans quelle mesure est-il capable de faire face aux sens de la mort et de la
vie, et de ce qu’il y a entre les deux, et ce qui vient après. Quelle est la
valeur d’un dessein dont la réalité n’a pas de dessein. Le faux dessein
commence à partir d’un faux et il ne tarde pas à redevenir une chose fausse.
Car la matière ne crée pas un dessein ; elle n’estime rien et elle ne
décide rien. Chaque pratique sacralisant la matière est une adoration païenne1 et une religion fausse, car la vraie
religion est celle de la Vérité, les liens avec la Vérité et la rectitude
envers la Vérité.
Partant de ses
indications, le sens de l’homme et la valeur de son existence ne se réalisent
qu’à l’ombre d’une adoration vraie de l’être Créateur Suprême qui a créé
l’homme, l’a formé et lui a donné les moyens de subsister. Il en prend soin, il
le connaît bien, et il est plus gentil avec lui que lui-même.
Le véritable
dessein apparaît surtout lorsque la créature est dans la rectitude envers son
Créateur, d’autant plus que l’éternité de Dieu, son patronage, sa gentillesse
et ses soins, ses dons et ses bienfaits, entourent l’homme tant qu’il existe.
J’ai eu à
l’esprit et dans le fond de mon conscient que le dessein de la création est,
dans son essence, une innovation parmi les innovations du Très Haut et une des
affaires qui lui sont exclusivement propres, n’ayant dans la création aucun
partenaire. Toute autre pensée, à cet égard, n’est qu’insouciance et
détournement. C’est une illusion et une obsession. Dieu, le Très Haut, a doté
chaque âme de son dessein ; il lui a montré le chemin avec sa lumière, son
ordre aux cieux et sur la terre et dans Son Livre où il a montré aux hommes la
vérité de toutes choses1. 2.
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