Les Facteurs Préservateurs de l’Islam
1- La culture
coranique, dont la base est la récitation régulière du Livre de Dieu le Très
Haut, son étude, l’application de ses enseignements, individuellement et
collectivement.
2- La Sunna pure
qui vient ensuite et qui est la traduction dans les faits du glorieux Coran et
l’esprit du noble Prophète.
3- Les
Expériences des Imams et des douâtes. Au cas où ceux-ci agissent de façon qui
contredit la Sunna, d’une façon ou d’une autre, il faudra revoir leur cas,
surtout que nous voyons comment certains qui s’occupent de la religion se
montrent complaisants avec les gens au pouvoir et comment ils s’en rapprochent.
4- La prière du
Vendredi, les groupes, les techniques des prêches, les directives et les
instructions qui y sont données. Si les foules de croyants, et le volcan en
ébullition de ceux qui prient suivent la Loi de Dieu, s’ils suivent sa Sunna,
ils sont capables d’éradiquer la corruption et de sauvegarder le pays et les
gens.
5- Les fêtes
religieuses et les célébrations coraniques, le jeun et ses festivals, ses mœurs
et ses coutumes, en sauvegardant, sa nature en tant qu’affaire divine.
6- La zakat, le
cinquième, et leur bonne orientation pour sauvegarder la société de l’Islam,
pour défendre sa doctrine, pour préparer les conditions de sa domination sur
ses adeptes, pour renforcer les moyens de l’Islam, les moujahidines qui luttent
sous sa bannière, qui gardent ses provisions et ses instructions et qui le
défendent.
7- Le devoir du
pèlerinage et son message concernant l’union, la fidélité, l’Islam, la culture
de la connaissance d’autrui et la fraternité, la loyauté, les signes qui en
émanent comme le rappel de la vie future, l’invitation au repentir, la
Résurrection et les comptes à rendre.
Le pèlerin qui
ne revient pas du pèlerinage avec un engagement, ne rejoint pas le rang des
repentis, des pieux et des douâtes moujahidines. C’est quelqu’un qui n’a pas
rempli un devoir. Il n’a goûté du pèlerinage que les difficultés du voyage. Ces
dernières ont leur rétribution mais elles restent loin de l’objectif et de
l’essence de ce devoir.
8- Les relations
coraniques et leur ombre sur les mœurs, les conduites, les pratiques. Nous en
citerons : la solidarité, les liens du sang, la réconciliation, les
échanges de bons procédés, la bienfaisance, le conseil de ce qui est convenable
et l’interdiction de ce qui est blâmable, le secours, la tolérance, la
fidélité, le rejet de l’humiliation et de l’injustice, l’aide aux nécessiteux,
le soutien des opprimés, la pudeur, la timidité, le sacrifice au service de la
vérité, la justice, l’amour en Dieu, la piété et la crainte de Dieu, la
discipline vis-à-vis de la réalité de la vie future et des rétributions, la
disposition à toujours s’opposer au despotisme, à diffuser la lumière de l’Islam
et de la foi, la pureté des intentions, la clarté du dessein divin ; le
respect des promesses et des engagements…
Il est utile de
noter que ces relations coraniques ont eu le principal mérite, après la bonté
de Dieu, de sauvegarder l’Islam, de poursuivre sa marche à travers des
générations difficiles et des siècles obscurs au cours desquels la religion et
les croyants ont été l’objet de répression, d’oppression, d’injustice ;
ils ont été éloignés de la religion par la force, laissés désarmés devant la pauvreté
et la faim, les menaces et les déplacements, de même qu’on essaie aujourd’hui
de les faire renoncer à leur Islam et à leur loyauté envers Dieu et sa
religion.
Il est à noter
que si le sort de l’Islam avait été aux mains des gouvernants, il aurait
disparu depuis bien longtemps. Il y avait toutefois la bonté de Dieu, sa
promesse et sa sagesse, et sa domination en dépit des polythéistes.1
Le système
social sans lequel il n’y a pas d’Islam est, exclusivement, ce système
représenté par ces conditions capables de maintenir les constantes qui
distinguent le Musulman, qui montrent sa doctrine, dans une atmosphère et des
conditions libres sans restrictions ni pression ; qui maintiennent la
souveraineté de ce système dans les limites possibles, à travers les occasions
disponibles, de même qu’ils couvrent tous les secteurs de la nation, afin qu’il
exerce son pouvoir sur tous les segments de la société jusqu’au jour où sera
instauré la société du glorieux Islam et son État fort et honorable.
Il est du devoir
des Musulmans de sauvegarder et de défendre cette société, d’être toujours
prêts au Jihad pour la conserver, pour voir comment elle se porte ; de ne
permettre à personne, quelque soit son rang ou son pouvoir, d’y porter
atteinte, de la contourner ou de faire obstacle entre elle et les Musulmans. Si
elle est prise par un intrus en dehors de la communauté, que cela soit par
l’État laïc ou la pression étrangère, les Musulmans doivent recourir au Jihad
par tous les moyens, chacun selon ses moyens.
Ces postulats
sont sacrés chez Dieu et aucun Musulman raisonnable n’a le droit de les
négliger ou de les perdre, de se détourner de ce qu’ils exigent de leurs
adeptes, s’ils veulent mourir soumis.1
Les postulats
sont un espace interdit pour tous ceux qui lui veulent du mal, qui cherchent à
réduire leur souveraineté, quels que soient ces derniers, un gouvernement
local, une force étrangère, une alliance entre les deux camps ou autre.
Il y a pour la
religion et sa pratique, ses bases et ses protections, ses constantes et ses
desseins, un système établi par Dieu le Très Haut que l’on ne peut absolument
pas accepter de modifier, de soumettre, ou de faire sauter.
Ce système a une
souveraineté totale non partagée1 ni liée
et l’État n’a rien à voir avec.
C’est plutôt le
contraire qui est vrai, jusqu’au moment où l’État s’élève au niveau de ses
desseins.
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