vendredi 2 août 2013

Les Facteurs Préservateurs de l’Islam

Les Facteurs Préservateurs de l’Islam

1- La culture coranique, dont la base est la récitation régulière du Livre de Dieu le Très Haut, son étude, l’application de ses enseignements, individuellement et collectivement.

2- La Sunna pure qui vient ensuite et qui est la traduction dans les faits du glorieux Coran et l’esprit du noble Prophète.

3- Les Expériences des Imams et des douâtes. Au cas où ceux-ci agissent de façon qui contredit la Sunna, d’une façon ou d’une autre, il faudra revoir leur cas, surtout que nous voyons comment certains qui s’occupent de la religion se montrent complaisants avec les gens au pouvoir et comment ils s’en rapprochent.

4- La prière du Vendredi, les groupes, les techniques des prêches, les directives et les instructions qui y sont données. Si les foules de croyants, et le volcan en ébullition de ceux qui prient suivent la Loi de Dieu, s’ils suivent sa Sunna, ils sont capables d’éradiquer la corruption et de sauvegarder le pays et les gens.

5- Les fêtes religieuses et les célébrations coraniques, le jeun et ses festivals, ses mœurs et ses coutumes, en sauvegardant, sa nature en tant qu’affaire divine.

6- La zakat, le cinquième, et leur bonne orientation pour sauvegarder la société de l’Islam, pour défendre sa doctrine, pour préparer les conditions de sa domination sur ses adeptes, pour renforcer les moyens de l’Islam, les moujahidines qui luttent sous sa bannière, qui gardent ses provisions et ses instructions et qui le défendent.

7- Le devoir du pèlerinage et son message concernant l’union, la fidélité, l’Islam, la culture de la connaissance d’autrui et la fraternité, la loyauté, les signes qui en émanent comme le rappel de la vie future, l’invitation au repentir, la Résurrection et les comptes à rendre.

Le pèlerin qui ne revient pas du pèlerinage avec un engagement, ne rejoint pas le rang des repentis, des pieux et des douâtes moujahidines. C’est quelqu’un qui n’a pas rempli un devoir. Il n’a goûté du pèlerinage que les difficultés du voyage. Ces dernières ont leur rétribution mais elles restent loin de l’objectif et de l’essence de ce devoir.

8- Les relations coraniques et leur ombre sur les mœurs, les conduites, les pratiques. Nous en citerons : la solidarité, les liens du sang, la réconciliation, les échanges de bons procédés, la bienfaisance, le conseil de ce qui est convenable et l’interdiction de ce qui est blâmable, le secours, la tolérance, la fidélité, le rejet de l’humiliation et de l’injustice, l’aide aux nécessiteux, le soutien des opprimés, la pudeur, la timidité, le sacrifice au service de la vérité, la justice, l’amour en Dieu, la piété et la crainte de Dieu, la discipline vis-à-vis de la réalité de la vie future et des rétributions, la disposition à toujours s’opposer au despotisme, à diffuser la lumière de l’Islam et de la foi, la pureté des intentions, la clarté du dessein divin ; le respect des promesses et des engagements…

Il est utile de noter que ces relations coraniques ont eu le principal mérite, après la bonté de Dieu, de sauvegarder l’Islam, de poursuivre sa marche à travers des générations difficiles et des siècles obscurs au cours desquels la religion et les croyants ont été l’objet de répression, d’oppression, d’injustice ; ils ont été éloignés de la religion par la force, laissés désarmés devant la pauvreté et la faim, les menaces et les déplacements, de même qu’on essaie aujourd’hui de les faire renoncer à leur Islam et à leur loyauté envers Dieu et sa religion.

Il est à noter que si le sort de l’Islam avait été aux mains des gouvernants, il aurait disparu depuis bien longtemps. Il y avait toutefois la bonté de Dieu, sa promesse et sa sagesse, et sa domination en dépit des polythéistes.1

Le système social sans lequel il n’y a pas d’Islam est, exclusivement, ce système représenté par ces conditions capables de maintenir les constantes qui distinguent le Musulman, qui montrent sa doctrine, dans une atmosphère et des conditions libres sans restrictions ni pression ; qui maintiennent la souveraineté de ce système dans les limites possibles, à travers les occasions disponibles, de même qu’ils couvrent tous les secteurs de la nation, afin qu’il exerce son pouvoir sur tous les segments de la société jusqu’au jour où sera instauré la société du glorieux Islam et son État fort et honorable.

Il est du devoir des Musulmans de sauvegarder et de défendre cette société, d’être toujours prêts au Jihad pour la conserver, pour voir comment elle se porte ; de ne permettre à personne, quelque soit son rang ou son pouvoir, d’y porter atteinte, de la contourner ou de faire obstacle entre elle et les Musulmans. Si elle est prise par un intrus en dehors de la communauté, que cela soit par l’État laïc ou la pression étrangère, les Musulmans doivent recourir au Jihad par tous les moyens, chacun selon ses moyens.

Ces postulats sont sacrés chez Dieu et aucun Musulman raisonnable n’a le droit de les négliger ou de les perdre, de se détourner de ce qu’ils exigent de leurs adeptes, s’ils veulent mourir soumis.1

Les postulats sont un espace interdit pour tous ceux qui lui veulent du mal, qui cherchent à réduire leur souveraineté, quels que soient ces derniers, un gouvernement local, une force étrangère, une alliance entre les deux camps ou autre.

Il y a pour la religion et sa pratique, ses bases et ses protections, ses constantes et ses desseins, un système établi par Dieu le Très Haut que l’on ne peut absolument pas accepter de modifier, de soumettre, ou de faire sauter.

Ce système a une souveraineté totale non partagée1 ni liée et l’État n’a rien à voir avec.

C’est plutôt le contraire qui est vrai, jusqu’au moment où l’État s’élève au niveau de ses desseins.



1 « C’est lui qui a envoyé le Prophète avec la Direction, la Religion vraie, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit des polythéistes » [Le Rang, 9].
1 « Ô vous qui croyez, craignez Dieu de la crainte qu’il mérite. Ne mourez qu’étant soumis à lui » [La Famille de Imrane, 102].
1 « Ne dissimulez pas la vérité en la revêtant du mensonge » [La Vache, 42].

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire